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29 décembre 2016

Sozen, un nouveau maillon dans la chaîne de l’assurance ?

La plate-forme capitalise sur les technologies digitales pour proposer aux assureurs et aux assisteurs des services qui permettent d’accélérer la prise en charge de leurs assurés. Comment se positionne-t-elle par rapport aux courtiers ? Aucun modèle n’est pour l’heure défini avec ces intermédiaires.

sozenserge%20chvetzoffLa technologie pousse à la naissance de nouveaux entrants dans l’assurance. Des acteurs qui se positionnent sur différents segments de marchés. Du coup, un nouveau maillon est en passe de s’instituer entre l’assuré d’un côté, l’assisteur ou l’assureur, de l’autre. « Notre volonté est de recréer du lien de part et d’autre, dans un contexte de fragilité », explique Serge Chvetzoff, fondateur de la plate-forme. Qui ajoute : « elle a vocation à accompagner en continu les assurés, permettant aux assurances, mutuelles et prévoyances d'assister leurs clients dans les problèmes de la vie quotidienne. » En fait, Sozen permet un contrôle transparent entre organismes, bénéficiaires et prestataires. Ainsi, en cas d’enfant malade, par exemple, une mère n’a plus besoin de se concentrer sur la recherche d’une aide-ménagère ; grâce à cette prestation, la solution est vite trouvée, à partir d’un Smartphone.

Sozen se positionne en partenaires des porteurs de risque
Sozen capitalise sur la puissance du téléphone mobile pour enclencher une discussion avec un Chatbot (robot qui fonctionne à l’intelligence artificielle), et mettre à contribution cet arsenal interfacé avec ses processus métiers pour qualifier les demandes et les filtrer, géolocaliser la personne en détresse et la prend en charge. Entretemps, elle la tient au courant des évolutions de sa situation.
 « Contrairement à ce que peuvent penser certains observateurs, notre plate-forme ne propose aucun produit d’assurance et de ce point de vue, ne se positionne aucunement en compétiteurs commercial des assureurs. Notre volonté est de fluidifier les processus et de faciliter la vie des assurés. Un plus par ces temps de forte concurrence en assurance dommage et vie, domaine dans lesquels nous intervenons », assure Serge Chvetzoff.
Pour l’instant, la solution SozenLife a fait l’objet d’un Proof of concept (POC) concluant avec un grand assureur. Si elle n’a pas encore de client, « nous comptons en engranger très rapidement », espère le fondateur.

Un partenaire potentiel des courtiers

A en croire Serge Chvetzoff, « nous voulons travailler à la fois avec les assureurs, assisteurs et courtiers auxquels nous pouvons apporter de la valeur ajoutée. Certes, nous sommes une plate-forme d’intermédiation, mais nous proposons des services complémentaires à ceux des courtiers et ne distribuons aucun produit ou service. Pour l’heure, nous n’avons pas encore étudié les modalités de collaboration avec ces professionnels. Nous avons été interpelés sur ce sujet mais nous n’avons pas encore de réponse. Nous devrions la trouver avec eux. Quoi qu’il en soit, notre cible première reste les assureurs et les assisteurs. »