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13 juillet 2018

Quelle est l’attractivité de la France pour les fintechs et insurtechs ?

Le panorama des fintechs et insurtechs dans l’Hexagone, dressé par le cabinet de conseil Exton Consulting, constate un fort dynamisme de ce secteur, qui se révèle créateur d’emplois dans les TPE et les PME.

Selon cette étude, 30 % de ces start-ups ont été créées il y a moins de deux ans.  Elles sont soutenues par des programmes d’accompagnement lancés sur l’ensemble du territoire.  Cependant, c’est en Ile-de-France que l’on trouve près de 80 % de ces entreprises. Sans surprise, les « millennials » et la génération Y constituent l’essentiel de leurs forces vives (9 500 recrues). En termes de taille, plus de la moitié sont des petites structures de moins de 10 salariés et 86 % emploient moins de 25 personnes.

Un secteur majoritairement masculin

Quant aux employeurs du secteur dont l’âge est de 40 ans en moyenne, ils entreprennent avant tout afin de « répondre à une vocation », d’« avoir un impact » et « de moderniser la filière ». On notera que ce secteur n’emploie qu’un quart de femmes et que neuf fois sur dix, les fondateurs de ces entreprises sont des hommes.

Si certaines fintechs ou assurtechs font preuve d’une belle croissance, plus de la moitié peinent à atteindre les 300 k€ de revenus par an et un quart en sont au stade de la pré-commercialisation. Moins de 20 % déclarent atteindre la rentabilité. Toutefois, cette proportion est supérieure pour celles opérant en B2B2C.

Un ticket d’entrée multiplié par 4 en 3 ans

Toujours selon cette étude, les fintechs et insurtechs font appel à des levées de fonds de plus en plus importantes, poussées par la volonté de changer d’échelle et de cibler l’international.  Enfin, le ‘’ticket d’entrée’’ médian a été multiplié par quatre en trois ans et se situe à 2,25 M€.  L’étude énonce que, si ce montant est faible par rapport à d’autres pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, il n’est pas suffisant pour leur permettre de s’imposer sur le marché.

Geneviève Allaire

*  enquête menée au printemps 2018 auprès de plus d’une centaine de start-ups, suite à des visites d’accélérateurs et de dirigeants de FinTechs et qui sera publiée dans son intégralité en septembre 2018