L’élection présidentielle française et les risques liés aux actifs financiers

Après un premier trimestre 2017 marqué par une amélioration de l’environnement macro-économique, la plupart des actifs financiers ont réalisé des performances solides. A la veille de l’élection présidentielle française, le gestionnaire de fonds Unigestion évalue les risques selon les résultats.
 

Selon une analyse des sondages de la présidentielle française par Unigestion, quatre candidats sont susceptibles d’accéder au second tour (Emmanuel Macron, Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon). La proportion de voix requises pour être au second tour – autour de 20 % –  crée un risque de surprise, accentué par l’indécision liée à l’abstention et à l’instabilité des électeurs. Si le plus probable est la victoire d’un candidat modéré, Emmanuel Macron ou François Fillon, Unigestion estime qu’un second tour entre les deux candidats les plus hostiles à l’Europe et à la mondialisation, en l’occurrence Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, est le « risque du scénario le plus extrême ».

Unigestion annonce « protéger à court terme la performance réalisée au premier trimestre » afin d’abriter son portefeuille « d’une surprise importante au cours de l’élection présidentielle française. Le scenario extrême nous semble sous-estimé : c’est pourquoi nous réduisons sensiblement notre exposition aux primes de risque pour augmenter la position cash ».

Ayant en tête l’insuffisante fiabilité des sondages lors du Brexit ou de la dernière présidentielle américaine, le gestionnaire de fonds déclare « être prêt à modifier rapidement nos décisions en cas de résultats positifs ».