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14 juin 2018

L’attitude des Français face à l’intelligence artificielle

Soutenu par plusieurs partenaires dont Generali, l’Observatoire du rapport des Français aux intelligences artificielles vient de publier les résultats de sa première vague d’études*. Cette enquête définit quatre catégories de Français.

visuel%20generali%20ia%20observatoireSelon cette étude, les Français ont une connaissance très inégale de ces technologies. Une proportion importante de nos concitoyens déclare connaître les véhicules autonomes ou les assistants vocaux personnels. En revanche, ils sont nettement moins nombreux à savoir ce qu’est un « chatbot » (ces programmes informatiques capables de simuler une conversation avec un ou plusieurs humains, par échange vocal ou textuel). L’Observatoire a également constaté des différences dans la connaissance de l’intelligence artificielle (IA) et des nouveaux usages en fonction de l’âge, des revenus et du niveau de diplômes des personnes interrogées. Plus le niveau de connaissance d’une personne est élevé en la matière, plus elle est prête à tester des dispositifs faisant appel à l’IA pour les utiliser. L’un des domaines les plus plébiscités pour le recours à l’intelligence artificielle est la prévention des risques, que ce soit les risques naturels, les menaces sur les personnes ou la perspective de faciliter le quotidien (tâches domestiques, services à la personne).

A noter : les Français ne considèrent l’intelligence artificielle que par les bénéfices qu’elle peut leur apporter par rapport aux risques pour soi-même ou à l’égard de la société, contre lesquels ces dispositifs peuvent agir.

Les réfractaires quasiment aussi nombreux que les convaincus

En se basant sur ce critère, l’étude répartit les individus en quatre groupes. Les ‘’technophiles’’, soit 28 % des personnes interrogées, sont ceux qui ont le plus l’expérience des usages émergents de l’IA ; ils y voient le moyen d’augmenter leurs capacités physiques ou mentales et de supprimer les emplois pénibles, mais ils craignent le piratage et les pannes. La catégorie des ‘’adeptes de la praticité de l’IA’’ est plus jeune, féminine et contrainte par le temps. Ces personnes perçoivent ces dispositifs comme un moyen de gagner du temps tout en redoutant la dépendance qu’ils peuvent engendrer. Une troisième catégorie, qui représente 19 % des personnes interrogées, est en moyenne plus diplômée et dispose de revenus plus élevés. Ces ‘’écolonomes’’ considèrent l’IA comme un moyen de réaliser des économies mais craignent la violation de leur vie privée. Dernier groupe, les ‘’réfractaires’’ (24 % des personnes interrogées) sont plus âgés, moins diplômés et sont peu pourvus en équipements numériques. Ils ne perçoivent pas les côtés positifs qu’est susceptible de leur apporter l’IA.

Geneviève Allaire

* enquête réalisée en ligne par l’Observatoire société et consommation (Obsoco) du 07 mars au 19 mars 2018 sur la base d’un échantillon de 4 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 70 ans, selon la méthode des quotas pour les critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de résidence et taille de l’agglomération de résidence.