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6 mars 2017

Une nouvelle solution de tiers-payant chez Mercer France

Début 2017, Mercer a basculé vers la solution de tiers-payant SP Santé de Cegedim. Dorénavant, ses assurés santé bénéficient d’une couverture élargie à 200 000 professionnels de santé contre 80 000 auparavant, lorsque l’acteur gérait son propre système de tiers-payant.
 

Avec ce changement, la prise en charge des 1,3 millions d’adhérents santé de Mercer est simplifiée puisque le tiers-payant est pratiqué dans davantage de laboratoires d’analyses médicales, de cabinets de radiologie et par plus d’auxiliaires médicaux et de médecins. Il était déjà effectif auprès de la quasi-totalité des pharmacies. « Les professionnels de santé connaissent l’opérateur de tiers-payant Cegedim et sa solution SP Santé dont ils apprécient la simplicité. Elle repose sur la norme édictée par Inter-AMC, association regroupant le CTIP, la FFA et la FNMF*, qui se concrétise par une plate-forme unique pour l’ensemble des complémentaires santé. Un professionnel de santé qui passe une convention avec cette plate-forme est ainsi relié à tous les acteurs du régime optionnel », indique Gilles Mazuir, Directeur gestion prévoyance, santé et relations clients de Mercer France.

gillesmazuirLa réglementation comme aiguillon
Si le passage de Mercer à SP santé a été motivé par une optimisation des services aux assurés, les évolutions réglementaires (tiers-payant généralisé et projet ROC, ayant pour objet la dématérialisation de la facturation par les établissements de santé) ont aussi été à l’origine de cette décision. De plus, le spécialiste de la protection sociale préparant la migration de ses outils informatiques, le moment était bien choisi pour faire évoluer sa solution de tiers-payant.
La plate-forme d’Inter-AMC est opérationnelle depuis fin 2016. Deux nouvelles normes devraient bientôt être effectives : celle de l’identification des bénéficiaires (IDB) qui permettra au professionnel de santé de connaître les droits à la complémentaire santé du patient quasiment en temps réel, et celle qui calculera en ligne la prise en charge des prestations du professionnel de santé (norme CLC). Cette seconde norme sera opérationnelle début 2018. Sur ce dernier point, on notera toutefois que les professionnels de santé étant en mesure de savoir le niveau de couverture maximal de la complémentaire santé, le risque est que certains alignent leurs tarifs sur le plafond des garanties dont bénéficie l’assuré.


*Centre technique des Institutions de Prévoyance, Fédération française de l’Assurance et Fédération nationale de la Mutualité française

 

Les complémentaires santé tenues de ‘’tiers payer’’ si les professionnels de santé le demandent
Après une sortie par la grande porte orchestrée par le Conseil constitutionnel, l’obligation du tiers-payant sur la part des complémentaires santé est revenue sur la pointe des pieds via une note de la Direction de la Sécurité sociale du 27 décembre 2016. Ce texte indique que si un professionnel de santé demande à un organisme complémentaire d’effectuer le tiers-payant sur ses prestations, ce dernier ne peut le lui refuser sinon le contrat de l’assuré risque de perdre son caractère responsable et les aides sociales et fiscales liées.
Arguant d’un dispositif insuffisamment encadré, le Conseil constitutionnel avait en effet annulé la généralisation du tiers-payant sur la part remboursée par les complémentaires santé après les discussions parlementaires sur la loi de « modernisation de notre système de santé », promulguée en janvier 2016. Le tiers-payant généralisé avait donc été limité à la seule prise en charge par le régime obligatoire.

 

Mercer France : quelques chiffres clés

70 % des groupes du CAC 40 sont clients de Mercer France.
3 200 entreprises de toute taille et issues de tous les secteurs d’activité sont clientes de Mercer France.
Mercer France gère 1,3 million de bénéficiaires en santé.


Geneviève Allaire