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22 août 2019

Une activité soutenue pour l’Unocam en 2018

Réforme du 100 % santé, engagement de la profession sur la lisibilité des garanties, l’Union nationale des organismes complémentaire d’assurance maladie (Unocam) s’est positionnée comme un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics en 2018

Maurice Ronat, président de l’Unocam, association qui rassemble les trois familles de la complémentaire santé (assureurs, mutuelles 45 et institutions de prévoyance), estime que « l’activité de l’Unocam a été particulièrement soutenue en 2018 » face aux chantiers engagés par les pouvoirs publics, attestant d’un consensus chez les assureurs complémentaires vis-à-vis des réformes et évolutions en cours.

En 2017, les assureurs complémentaires ont financé 13,2 % de la consommation de biens et de soins médicaux de l’Hexagone, l’Assurance maladie obligatoire en ayant pris en charge 77,8 % et le reste à charge direct des ménages ayant représenté 7,5 % des dépenses totales. Avec le 100 % Santé, le reste à charge des ménages devrait diminuer. L’Unocam s’est impliquée dans cette réforme en travaillant avec la direction de la Sécurité sociale sur les modalités de mise en œuvre (définition d’un panier sans reste à charge, introduction de prix de vente limités, calendrier de la réforme etc.). Elle est aussi intervenue auprès des syndicats de chirurgiens-dentistes afin d’aboutir à la signature de la convention dentaire en juin 2018, enjeu majeur du 100 % Santé.

Parallèlement, l’Unocam et les principales fédérations qu’elle représente (Fédération nationale de la mutualité française, Fédération française de l’Assurance, Centre technique des institutions de prévoyance) ont signé, en février 2019, un engagement sur la lisibilité des garanties de complémentaire santé, suite à une demande de la ministre des Solidarités et de la Santé. Selon Maurice Ronat, « Cet accord de place inédit, qui engage la profession, participera à la pédagogie autour de la réforme du 100 % Santé ». Il est l’aboutissement d’une concertation qui s’est étendue tout au long de 2018. Ce texte prévoit notamment l’utilisation d’intitulés en commun par l’ensemble des complémentaires santé afin d’en faciliter la compréhension et la comparaison par les assurés.
 
Une taxe, fixée à 0,8 % des cotisations de complémentaire santé pour 2019, sert à financer le forfait patientèle médecin traitant et permet de collecter 300 M€. L’Unocam a sollicité les pouvoirs publics afin que cette taxe ne soit appliquée que lors de la présente convention médicale, c’est-à-dire jusqu’en 2021. L’association va reprendre ses travaux en ce sens.
 
D’autres dossiers en cours (poursuite des travaux autour des données de santé, intervention auprès du Comité économique des produits de santé (CEPS), dialogue conventionnel avec les syndicats de pharmaciens titulaires,…) mobilisent l’Unocam. Depuis sa création en 2005, l’association n’a pas toujours été en mesure de s’exprimer à l’unisson. On peut donc s’enthousiasmer de la position commune arrêtée sur les dossiers par les représentants des trois familles. Pourvu que ça dure…
 
Geneviève Allaire