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28 août 2018

Un premier semestre 2018 plus clément sur le front des catastrophes

Swiss Re a publié ses traditionnelles statistiques sur le bilan des catastrophes naturelles et humaines du premier semestre. Le coût en est beaucoup moins élevé qu’au premier semestre 2017.

Les pertes globales du marché se sont élevées à 36 Md$ au premier semestre 2018 contre 64 Md$ sur la même période 2017, selon la synthèse de l’étude publiée par les spécialistes du réassureur Swiss Re/Sigma, restituée dans un communiqué. Sur ce montant, 20 Md$ étaient assurés. L’événement le plus coûteux a été la tempête hivernale Friederike, qui a représenté 2,1 Md$ de pertes assurées, en touchant l’Allemagne, les Pays-Bas, ainsi que la France, la Belgique et le Royaume-Uni. D’ailleurs, ce sont les catastrophes naturelles (en particulier les tempêtes hivernales en Europe et aux Etats-Unis) qui ont représenté les pertes les plus importantes, les coûts engendrés du fait des sinistres causés par les humains s’élevant à 2 Md$ sur les 36 Md$ reportés. Au global, « ce chiffre est bien en-deçà de la moyenne des dix dernières années de 125 Md$ ».

Ce premier semestre ne saurait cependant présager d’un exercice 2018 globalement plus clément que les années précédentes, prévient Swiss Re, qui souligne que le coût de certains événements survenus au début de l’année n’est pas encore totalement déterminé, et que l’environnement climatique dans certaines zones du globe reste problématique, en termes de sécheresses, incendies, inondations, … « Nous nous attendons à observer davantage de conditions climatiques extrêmes, telles que des canicules et périodes de sécheresses, comme nous en avons vues ces dernières semaines. Cela pourrait devenir la nouvelle norme », commente Martin Bertogg, Responsable chez Swiss Re.

Catherine Dufrêne