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22 mars 2017

Un attrait moindre des Français pour l’assurance vie, selon une étude

Parmi les placements disponibles, l’assurance vie perd de son attrait auprès des Français sous l’angle de la rentabilité. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à estimer qu’aucun placement n’est rentable, selon l’enquête 2017* publiée le 21 mars par le Cercle de l’Epargne sur « les Français, l’épargne et la retraite ».
 

60 % Proportion des Français favorables au développement des fonds de pension après les prochaines élections

Avec des taux de rendement en baisse et une disposition de la loi Sapin qui a généré de l’inquiétude, le placement préféré des Français serait-il en train de perdre de sa popularité ? Si, en 2016, 49 % de nos concitoyens considéraient que l’assurance vie était un placement rentable, ils ne sont plus que 37 % à avoir cette opinion cette année. De plus en plus de Français perçoivent même qu’aucun placement n’est intéressant. Ainsi, ce jugement était partagé par 22 % des Français en 2016 et ils sont 29 % à émettre cet avis en 2017.

Dans les faits, cela pourrait se traduire par une progression des dépôts à vue : ils sont passés de 248 Md€ avant 2008 à 380 Md€ en 2016. « Dans un contexte anxiogène et où les rémunérations des produits d’épargne ont baissé, les Français souhaitent conserver des liquidités », analyse Philipe Crevel, Directeur du Cercle de l’Epargne. Cependant, la perception qu’ont les Français des actions en termes de rentabilité s’améliore (+ 6 % entre 2016 et 2017), le marché ayant été haussier ces derniers temps.

Retraite : l’effort d’épargne individuel en recul
Autre résultat du baromètre à relever : l’effort personnel d’épargne retraite est en recul parmi les non retraités, et ceci, depuis 2015. La proportion de personnes déclarant épargner très régulièrement est passée de 15 % en 2015 à 13 % en 2016 et à seulement 10 % en 2017 mais davantage affirment mettre de l’argent de côté « quand c’est possible ». Paradoxalement, ce sont ceux qui estiment que leur pension de retraite sera suffisante une fois parvenus à cette période de leur vie qui mettent le plus d’argent de côté dans cet objectif.  « A l’égard des retraités de condition très modeste, la solidarité nationale et l’impôt doivent apporter des réponses. En revanche, ceux qui sont dans des conditions plus favorables devraient se réjouir de rejoindre une strate où le niveau de vie, évalué à 105 %, est supérieur à celui des actifs », a souligné André Renaudin, Directeur général d’AG2R La Mondiale, groupe partenaire du Cercle de l’Epargne.
 

Geneviève Allaire

*Enquête réalisée sur Internet du 07 au 10 février 2017 auprès d’un échantillon de 1 001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas