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25 janvier 2017

Risques opérationnels : les entreprises trop peu préparées

Une nouvelle étude réalisée pour FM Global met en lumière l’assez bonne perception par les entreprises de la plupart des risques qui les menacent. D’ailleurs, beaucoup d’entre elles en ont déjà été victimes. Pourtant, très peu d’entre elles y sont bien préparées ou ont adopté des mesures post-sinistre. 
 

Alors que la prévention des risques et le conseil n’ont cessé de se développer auprès des entreprises ces dernières années, la dernière étude commandée par FM Global révèle que beaucoup de sociétés demeurent finalement peu armées pour faire face aux risques opérationnels. Pourtant, parmi le panel d’entreprises interrogées dans cette étude, 66% ont déclaré qu’elles avaient déjà été victimes de bris de machines, près de 60% de violations de données ou de cyber-attaques et 52% de catastrophes naturelles.

Quand préoccupations ne riment pas avec actions
Bien que près de 70% des professionnels interrogés déclarent craindre que le chiffre d’affaires ou les bénéfices de leur société ne pâtissent des risques opérationnels dans les deux années à venir, 54% d’entre eux admettent qu’aucune mesure d’anticipation ou de prévention n’a été mise en place…  « Il est surprenant de constater le nombre élevé de sociétés qui ont été affectées par des événements liés aux risques opérationnels, mais aussi le nombre relativement faible d’entreprises qui estiment être très bien préparées à faire face à un événement perturbateur », commente dans le communiqué Eric Jones, vice-président et directeur Business Risk Consulting chez FM Global.

Selon l’étude en effet, il n’y aurait que 34% des professionnels interrogés qui considèrent que leur entreprise est « très bien préparée » face à un bris de machine, 33% s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle, et à peine 24% si leur entreprise était confrontée à une violation de données ou une cyber-attaque. Ce dernier risque est pourtant mis en avant en permanence dans toutes les études publiées ces derniers mois, et nulle entreprise ne peut plus l’ignorer. Les montants financiers de certaines attaques récentes ont beau donner le tournis, les entreprises semblent encore désemparées pour s’en prémunir et, admettons-le, le marché de l’assurance peine encore à bien cerner le risque et à proposer des solutions satisfaisantes. 

Une place à prendre pour le courtage 
Au moment où la question de la valorisation de la valeur ajoutée du courtage d’assurances se pose, le sujet de l’accompagnement des entreprises en matière de prévention et de protection contre les risques opérationnels reste à l’évidence saillant. Les effets d’annonce n’y changeront rien : seules les actions de terrain, dans la durée, finiront par porter leurs fruits.

Catherine Dufrêne