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2 février 2018

Reste à charge zéro : la concertation a débuté

Promesse de campagne du candidat Macron, le reste-à-charge zéro en optique, dentaire et pour les prothèses auditives est ‘dans les tuyaux’. La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Delphine Gény-Stephann, ont lancé la concertation avec les acteurs impliqués le 23 janvier.

Pour ce faire, « un panier de soins nécessaires et de qualité, qui permettront de répondre de façon médicalement pertinente aux besoins de santé » sera déterminé, indique le gouvernement. Celui-ci ajoute que la liberté de choix sera préservée et que les professionnels pourront proposer d’autres prestations en dehors de ce panier.

L’assurance complémentaire dans la ligne de mire

Le gouvernement entend faire d’une pierre deux coups car il souhaite tirer parti de la définition du reste-à-charge zéro pour « améliorer la lisibilité et la comparabilité des contrats d’assurance complémentaire, de façon à ce que le choix des garanties et le choix d’un assureur complémentaire puissent se faire de façon éclairée ».

Faire le choix entre les soins nécessaires et les goûts esthétiques jugés personnels

La concertation avec les trois secteurs concernés a été ouverte pour une période de quatre mois. Durant cette période, la ministre et la secrétaire d’Etat attendent que tous les éléments utiles pour définir précisément la politique sur ce sujet leur soient apportés, notamment pour définir le panier de soins, apporter la garantie de la qualité et dans l’organisation des filières de soins et du marché. Le projet doit être finalisé début juin 2018. Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, « tous les coûts n’ont pas vocation à être couverts ; une part du choix de ces dispositifs médicaux relève de considérations personnelles, principalement esthétiques, elle continuera à être assumée par les assurés eux-mêmes ».

Geneviève Allaire