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15 mars 2017

Présidentielles : les propositions du Cercle de l’Epargne pour 2017

Le débat bat son plein sur le digital, la dépendance, la santé et l’assurance vie. Dans ce contexte où chaque association y va de ses propositions, le Cercle de l’Epargne en formule plusieurs pour améliorer l’épargne, la retraite et la dépendance.
 

Sur le premier point, celui de l’épargne, l’association préconise par exemple le développement de l’instruction des circuits de financement de l’économie et de la gestion financière, grâce à un effort de pédagogie à destination de tous les publics, les jeunes en particulier ; cela faciliterait la réorientation de l’épargne. Autres pistes : l’instauration d’un plafond pour l’épargne réglementée ou encore la mise en place d’une assurance vie en phase avec l’économie réelle. En fait, le Cercle de l’Epargne plaide pour une branche en la matière qui récompense davantage les placements orientés vers les supports de marché. A cela, il faudra ajouter un régime unique des plus-values qui remplacerait les différents systèmes actuels.  Enfin, il faudrait instaurer un impôt généralisé sur le patrimoine, en lieu et place de l’ISF, « un impôt contre-productif dont la suppression a l’avantage de la simplicité mais qui pose de réels problèmes : la perte de recettes de 5,2 milliards d’euros en 2015, par exemple, et d’un symbole fiscal », estime le Cercle.
 
Des suppléments de retraite par capitalisation
Quant à la retraite, sa dimension par répartition doit être conservée pour la transparence et l’équité. Pour autant, « il est indispensable que [les retraités] puissent avoir accès à des suppléments par capitalisation afin de leur permettre de maintenir, dans les prochaines années, leur pouvoir d’achat. » Il serait également nécessaire d’organiser le report progressif de l’âge de la retraite de 62 à 65 ans, ce qui remettrait la France dans la moyenne de l’Union européenne, et assurer l’égalité des retraites entre les femmes et les hommes. Sans oublier de réformer la réversion, sachant que les pensions pèsent, en France, plus de 1,5 point de PIB. « Elles jouent un rôle non négligeable dans le pouvoir d’achat des retraités en particulier dans celui des femmes retraitées », estime le Cercle.  Selon ce dernier, « face à la baisse du taux de remplacement et dans un souci d’équité, il convient de permettre l’accès, à tous les actifs, à un supplément de retraite ». Du reste, la France devrait instituer un système à trois piliers tel qu’il existe chez de nombreux partenaires ; le premier pilier, le principal, étant constitué par la répartition, le deuxième par des régimes professionnels et le dernier par des contrats individuels par capitalisation.

Enfin, par rapport à la dépendance, l’instauration d’une véritable couverture en la matière permettrait, selon le Cercle, de prendre en charge l’hébergement et un certain nombre de services passe par la mutualisation.
 

Emmanuel Mayega