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16 février 2017

Présidentielles : L’IPS invite les candidats à traiter à la racine la protection sociale

Dans la perspective des élections présidentielles de 2017, le Think Tank indépendant formule 16 propositions techniques aux candidats, les invitant à traiter le mal à la racine car « on parle davantage de petits risques que de grands risques nécessitant pourtant des investissements lourds », estime Bruno Chrétien, Président de l’IPS.
 

brunochr%c3%a9tienipsA deux mois des présidentielles, le débat bat son plein. Pourtant, « les candidats peinent à aborder les véritables problèmes en matière de santé, prévoyance et de protection sociale, en général. Le sujet concerne les citoyens, il faut donc en parler sérieusement », indique, d’entrée de jeu, Bruno Chrétien. Pour les aider, l’Institut de la Protection Sociale (IPS) aborde les différents dossiers du système de santé tout en formulant des propositions chiffrées : des suggestions prêtes à l’emploi.

Sur la dépendance, un sujet encore en réflexion au sein de ses équipes, l’IPS déplore la propension des candidats à se centrer sur le petit risque, oubliant les risques lourds. En santé, il est important de changer l’orientation que prennent les prétendants. Beaucoup parmi eux remettent en cause l’assurance complémentaire et privilégient l’assurance maladie obligatoire. « Nous pensons qu’il s’agit d’une erreur car les assureurs complémentaires (AC) ont montré l’intérêt de leur place dans le paysage de santé. Le point le plus sensible est plutôt de relancer la prévention, souvent une annexe chez les AC. En fait, la prévention doit être obligatoire à partir de 50 ans et prise en charge totalement. Une telle disposition coûterait 3 milliards d’euros », indique le président de l’IPS.

A propos de la prévoyance, « il est important de l’encourager auprès des professions indépendantes, par exemple, tant elle concerne des personnes souvent laissées à elles-mêmes. Il s’agit d’un enjeu très important qui pourrait d’ailleurs contribuer à la baisse du déficit du système de santé français », ajoute-t-il.

Enfin, il est temps de bannir le système des exclusions dans les contrats de prévoyance lourde. Ce qui permettrait à tout le monde, y compris des personnes malades gravement, d’y souscrire. « Ce n’est que de cette manière que l’on pourra peser positivement sur notre système de santé qui affiche un déficit de 6 milliards d’euros », considère Bruno Chrétien.
 

Emmanuel Mayega