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26 avril 2017

Les orientations épargne des deux candidats à la présidentielle

Emmanuel Macron, candidat au second tour de la présidentielle, a répondu aux questions de la Faider sur l’épargne, la retraite et la fiscalité. Egalement sollicitée par la Faider, Marine Le Pen n’a pas réagi. Nous nous appuyons sur son programme pour exprimer sa position dans ces domaines.
 

En matière d’épargne, Emmanuel Macron souhaiterait créer un prélèvement forfaitaire unique de 30% qui couvrirait la fiscalité et les prélèvements sociaux et s’appliquerait au champ de produits le plus large possible. Cette option redonnerait, selon le candidat, « la capacité à chaque épargnant de choisir le produit d’épargne le mieux adapté à ses besoins et à son appétit ou, au contraire, à son aversion au risque ». S’il ‘’décroche’’ la présidence, l’ensemble des produits financiers ne seraient plus taxés à l’ISF en vue de permettre aux épargnants « une rémunération adaptée au risque pris ».
 
Le candidat d’En Marche envisagerait de ne pas engager « […] des modifications incessantes de la fiscalité de l’épargne tout au long du quinquennat, comme cela a pu être le cas par le passé […] » tout en respectant les règles de non-rétroactivité.
 
Concernant l’assurance vie, Emmanuel Macron a la volonté de maintenir les avantages fiscaux sur ces produits, ainsi que les avantages liés à la succession. Un prélèvement forfaitaire de 30 % serait mis en place et, au-delà d’un encours de 150 000 €, les nouveaux versements effectués après l’instauration de ce prélèvement de 30 % y seraient soumis. Ce serait aussi le cas des PEA.
 
Quant aux contrats retraite, il s’agirait d’ « examiner comment rendre la sortie en rente plus attrayante car elle est aujourd’hui à la fois mal traitée sur le plan fiscal et mal perçue par les épargnants pour des raisons psychologiques », considère Emmanuel Macron.
 
Pour sa part, Marine Le Pen souhaiterait abroger la directive européenne sur l’Union bancaire, comme la disposition de la loi Sapin II qui autorise à bloquer temporairement les retraits en liquide des épargnants de leur assurance-vie en cas de menace contre la stabilité bancaire. Par l’orientation n° 51 de son programme, elle voudrait « diriger une part de l’assurance vie (2 %) vers le capital-risque et les start-ups ».
 

Geneviève Allaire