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22 mars 2018

Les comptes de la Sécurité sociale se sont améliorés en 2017

Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, l’année 2017 a été témoin du « plus faible déficit de la Sécurité sociale depuis 15 ans », celui-ci s’étant établi à 5,1 Md€. Voici de quoi réjouir la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, même si la Sécurité sociale est encore très très loin d’un retour à l’équilibre.

Un ‘’effet reprise’’ a joué incontestablement dans ce déficit moins élevé qu’attendu : avec d’autres assiettes, la masse salariale a augmenté de + 3,5 % alors que la loi de financement de la Sécurité sociale 2017 tablait sur une croissance de + 3,3 % pour cet indicateur. Ce qui a généré des recettes supplémentaires à hauteur de + 1,2 Md€.

En revanche, pour 2018, 1 Md€ de recettes issues de la taxe sur les valeurs ajoutées (TVA) – soit l’équivalence d’un mois de recettes issues de cette source – ont été réaffectées au financement des exonérations de cotisations salariales de l’Assurance chômage alors qu’elles étaient originellement destinées à l’Assurance maladie.

La branche retraite du régime général et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) a affiché un déficit d’1,1 Md€ et la branche famille est proche de l’équilibre (- 0,2 Md€). Le déficit de la branche maladie, quant à lui, a très légèrement augmenté : celui-ci a été de – 4,9 Md€ en 2017 contre – 4,8 Md€ en 2016 mais il faut tenir compte de la réaffectation des 1 Md € vers l’Assurance chômage. La branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) est la seule à être excédentaire (+ 1,1 Md €).

Agnès Buzyn et Gérard Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont déclaré de conserve que ces résultats « nous permettent d’envisager un retour à l’équilibre des comptes de la Sécurité sociale dans un avenir proche, alors que notre système est en déficit depuis 2001 ». Reste à voir ce qu’entendent les ministres en se référant à un « avenir proche ».

Geneviève Allaire