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27 avril 2017

Les bijoux, des objets assurément précieux

Début avril, le Grand Palais à Paris a été le théâtre du vol des bijoux d’une visiteuse, pour un montant estimé à 200 000 €. On se souvient aussi de l’affaire Kim Kardashian. Près de 10 M€ de bijoux avaient été dérobés à la star américaine dans un hôtel où elle séjournait à Paris en octobre dernier par des hommes déguisés en policiers.
 

Au Grand Palais, les voleurs ont détourné l’attention de la victime avant de lui dérober son sac contenant les biens convoités. « Le vol par ruse est un phénomène très fréquent, à tel point qu’il est devenu aujourd’hui l’un des principaux risques auxquels sont exposés les collectionneurs et les organisateurs d’expositions », relève Nicolas Kaddeche, Responsable marché art et clientèle privée chez Hiscox. Le vol par ruse et le vol avec agression sont des pratiques très utilisées, efficaces et très traumatisantes. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur du domicile, le vol de bijoux est fréquent.
 
Pic de sinistralité a priori du passé
La profession des bijoutiers, qu’ils soient détaillants, fabricants ou grossistes, est exposée à des risques lourds en matière de vol et ceux-ci s’accroissent si le prix de l’or vient à augmenter vertigineusement, comme ce fut particulièrement le cas entre 2010 et 2013. En France, ce secteur a connu une forte hausse de la sinistralité tenant à des braquages et à des cambriolages pendant cette période. En 2010, près de 360 vols à mains armés ou avec violence avaient été commis dans des bijouteries de l’Hexagone et plus de 210 cambriolages avaient eu lieu. Il y avait eu aussi une vingtaine de séquestrations. En 2012, on dénombrait pour cette profession 568 cambriolages et attaques. Parmi ceux-ci, 18 avaient fait l’objet d’une séquestration. Au point que les tarifs des assurances augmentaient tant et plus et que certains porteurs de risques refusaient de couvrir les bijoutiers.
 
Les orfèvres se sont mobilisés et les magasins se sont dotés de moyens préventifs supplémentaires tels que des générateurs de fumée, une sécurisation renforcée des vitrines, l’usage de technologies sans fil. Les effets ont été immédiats car les chiffres montrent une très forte baisse de la sinistralité.


Geneviève Allaire