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29 décembre 2016

La protection juridique s’adapte aux risques du numérique

Avec un accroissement annuel global de 6 %, et même de 8 % pour les entreprises, la protection juridique offre de belles perspectives de développement. A ce jour, 20 % des particuliers et 40 % des entreprises sont équipés. Les assureurs accompagnent le mouvement en se tournant vers la « vie numérique ».
 

nicolasvie« Faire appel à des professionnels du droit et aller en contentieux génèrent de l’anxiété pour la plupart des Français. Dans un contexte de judiciarisation croissante de la société, la protection juridique tient toute sa place car elle permet de régler environ les deux tiers des litiges à l’amiable », extrapole Nicolas Vié, Directeur général de Groupama Protection Juridique.
Afin de renforcer la protection de ses assurés en cette période d’avènement du numérique, Groupama Protection Juridique a doté ses contrats de garanties supplémentaires (usurpation d’identité, deuil numérique, e-réputation, etc.).
 
« Tout sauf »
La filiale de Groupama vient aussi de sortir « VIProtect », un contrat « tout sauf » s’adressant à une clientèle patrimoniale. VIProtect n’impose pas de seuil pour le déclenchement d’une intervention amiable, ni de barème par type de juridiction pour la prise en charge des honoraires en phase judiciaire. Si les montants en jeu sont inférieurs à 500 €, l’assuré peut être indemnisé directement par l’assureur mutualiste sans être exposé aux aléas d’une procédure judiciaire. En outre, ce contrat dispose de plafonds élevés. 
 
Les principales raisons de faire appel à leur protection juridique pour les particuliers tiennent aux litiges de la vie courante ou sont relatives au droit du travail et à l’immobilier. De son côté, la clientèle patrimoniale a tendance à recourir à cette assurance pour des raisons supplémentaires : divorce, problématiques patrimoniales, usage du numérique.
 
Doubler l’apport via le courtage
La filiale de l’assureur mutualiste distribue aussi bien des offres sur mesure que des produits standards commercialisés via son extranet. « Aujourd’hui, 10 % des affaires conclues auprès de Groupama Protection Juridique proviennent du courtage. Dans un futur proche, nous souhaitons doubler cette proportion », confie Nicolas Vié.
 
Si la filiale conserve une appellation identique à l’égard des courtiers, elle s’adresse depuis décembre 2016 aux autres distributeurs, notamment aux bancassureurs, sous la dénomination de la Société Française de Protection Juridique, pour mieux déployer ses offres en marque blanche.
 
De son côté, Thélem Assurances a lancé mi-2016 une nouvelle protection juridique, incluant la protection digitale de la personne (e-réputation, usurpation d’identité, escroquerie, …). Le but est de s’adapter aux nouveaux usages du numérique.  Selon Pascal Féliot, Directeur de l’offre et des services de Thélem Assurances, « ce produit […] répond à un vrai besoin assurantiel en particulier auprès des jeunes actifs. Il va également favoriser le multi-équipement de nos clients. Il illustre notre volonté d’innover et d’utiliser l’axe digital de manière optimale ».  Ces services sont accordés gratuitement aux 60 000 assurés disposant déjà d’une protection juridique auprès de Thélem Assurances.
 
Internet et les réseaux sociaux en ligne de mire
A la GMF aussi, une nouvelle garantie « Vie numérique » est désormais intégrée aux contrats protection juridique sans augmentation de tarif.  Avec cette couverture, les litiges résultant d’une usurpation d’identité et d’une atteinte à l’e-réputation sur Internet ou les réseaux sociaux sont dorénavant couverts. De plus, la suppression et le « nettoyage » des informations préjudiciables en cas d’atteinte à l’e-réputation sont effectués par une société spécialisée.
 
Face à l’usage croissant du numérique, tant auprès des professionnels que des particuliers, « les internautes sont à la merci de sites ou de réseaux faisant preuve d’une rigueur insuffisante au plan juridique. Ils sont alors démunis et ont besoin d’être aidés », conclut Nicolas Vié.