La MGEN enquête sur la souffrance au travail

Le groupe de protection sociale a mis à contribution la Semaine d’information de la santé mentale, pour réaliser avec OpinionWay, une étude sur le vécu des actifs en France, en matière de santé mentale au travail. 
 

Résultats : 9 actifs sur 10 pensent que la souffrance au travail a augmenté depuis 10 ans. Mais cette perception est avant tout psychologique, selon les personnes interviewées qui l’associent au stress, au harcèlement moral et au Burn out. Cependant, les actifs peinent à trouver de réponses satisfaisantes auprès de leur hiérarchie, des RH ou de la médecine du travail.
Pour 71 %, la hiérarchie n’a rien compris

En fait, la souffrance au travail semble désormais inscrite dans les mœurs puisque 96 % du panel interrogé estiment que souffrir du travail peut arriver à tout le monde. Et pour cause, les personnes interrogées ont déjà eu majoritairement des voisins touchés par les risques psycho-sociaux. Des aléas qui se manifestent par un stress récurrent, de l’épuisement, de la démotivation voire de la dépréciation de l’image qu’elles se font d’elles-mêmes et de la perte de confiance. Un des remèdes principaux est l’arrêt maladie. Curieusement, la hiérarchie n’y a rien compris, la DRH non plus.

Méthodologie : l’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1008 personnes actives, du 3 au 28 février 2017.