Hiscox encourage la protection des collections d’art

A travers « Tous collectionneurs », initiative du porteur de risques Hiscox, la société entend inciter les passionnés à protéger ce qui compte le plus pour eux. Derrière cette opération, l’assureur, spécialiste de l’art, en profite pour mettre en avant la diversité et la valeur des collections, peu importe le thème.

C’est également l’opportunité de se rendre compte que l’Hexagone dénombre de multiples collections privées, même si très peu trouvent leur place dans les foires, musées d’art et salons. Pourtant, selon l’assureur, toutes les collections, même insolites, ont une valeur, et de ce point de vue, doivent être protégées. A travers sa démarche, l’assureur espère avoir trouvé un moyen singulier pour faire d’une pierre deux coups : sensibiliser les  collectionneurs à protéger leurs biens les plus précieux contre le vol ou d’éventuels sinistres et promouvoir par là même, la couverture d’une matière précieuse. Comme le rappelle Julie Hugues, responsable Art et clientèle privée de l’assureur en France,  «notre plus gros concurrent reste la sous-assurance ; de nombreux collectionneurs ne se rendent pas compte de la valeur de leur patrimoine : timbres, pièces de monnaies, il n’y a pas de limites à l’imagination, et donc aux collections. » Et d’ajouter : « bien plus que la valeur sentimentale portée par chaque collectionneur à sa collection, l’opération « Tous collectionneurs est un moyen d’attirer l’attention de ces « aficionados » sur la valeur réelle de leurs biens et la nécessité de les couvrir. »

Le vinyle à l’honneur

1999, année de la première mouture de « Tous collectionneurs » , aura été l’occasion de donner carte blanche à un collectionneur de vinyles, en l’occurrence Jérôme Monod. Il démarre sa collection à 10 ANS, avec l’achat de l’énigmatique 33 tours des Beatles « Revolver ». Et aujourd’hui, il est à la tête de 3 200 vinyles. «  J’ai d’abord été attiré par l’objet », se souvient-il En fait , le vinyle reste un espace d’expression pour les artistes, ce pour le grand bonheur des collectionneurs. Conscient de la valeur de cette collection, Jérôme Monod déclare : « ma collection de vinyle a une valeur inestimable à mes yeux. J’ai des pièces rares dont je suis très fier. » Et de reconnaître : « mais je n’aurais jamais imaginé les exposer dans un événement aussi prestigieux que fotofever au Carrousel ». Il conclut donnant raison à la démarche de l’assureur : « Je n’avais jamais pensé à assurer ma collection et j’imagine que de nombreux collectionneurs sont dans la même situation que moi. Cette opération m’a ouvert les yeux sur la nécessité de protéger mes vinyles à leur juste valeur », observe-t-il.

Propos recueillis par Emmanuel MAYEGA