Forte activité au « Finistère Assurance » après la tempête Zeus

Les 06 et 07 mars, la tempête Zeus qui a sévi dans 28 départements a surpris par l’intensité de ses vents. Dans le Finistère et le Morbihan, ils ont soufflé jusqu’à 196 km/h sur les pointes et 140 km/h dans les terres. Les professionnels de l’assurance dont les courtiers se sont mobilisés pour faire face à la situation des assurés sinistrés.
 

« Nos procédures permettent de gérer rapidement les indemnisations. Le Finistère Assurance est en lien avec 1 400 intermédiaires. Nous avons immédiatement communiqué avec ces professionnels pour leur faire part des décisions prises suite à cet événement », relate Vincent Macé, Directeur commercial de cette mutuelle d’assurance basée à Quimper. Entre autres, il a été décidé de prendre en charge le déblaiement suite aux nombreux arbres abattus par le vent et tombés sur les biens assurés à titre de garantie exceptionnelle, ces dommages n’étant pas couverts ou limités en temps normal.

On dénombre en moyenne deux à trois tempêtes hivernales par an dans ces départements et la dernière ne remontait qu’au mois de janvier. Le Finistère Assurance est rompu à ce type d’exercices. Pour l’heure, quelque 1 000 dossiers ont été ouverts auprès de la mutuelle tenant essentiellement à des dommages sur des hangars, granges, clôtures ou des toitures. Aucune entreprise n’a fait intervenir sa garantie perte d’exploitation. « Zeus a essentiellement provoqué des dégâts chez des particuliers et quelques exploitations agricoles ont aussi subi des dommages », détaille Vincent Macé. Le délai de cinq jours durant lequel les sinistres devaient être déclarés a été assoupli.

 « Tous les rendez-vous d’expertises sont pris dans un délai de 10 jours. Nos inspecteurs sont déployés sur le secteur », indique Vincent Macé. Dans le Finistère et le Morbihan, on déplore plusieurs personnes blessées à cause de chutes d’arbre. Il avait été annoncé par Météo France des vents à 120 km/heure mais ceux-ci ont été nettement plus violents que prévu. « Au vu de la puissance des vents provoqués par Zeus, il est surprenant que les dommages n’aient pas été plus importants », observe Vincent Macé.