18 mai 2017
Faible engagement des entreprises contre le risque routier au travail
Première cause d’accident mortel au travail avec 483 décès en 2015, le risque routier et les actions de prévention qui peuvent être mises en place dans les entreprises ne sont pas assez considérés par les dirigeants de ces structures, énonce une étude réalisée pour MMA. De récentes mesures réglementaires responsabilisent néanmoins les dirigeants.
Depuis le 1er janvier 2017, les employeurs ont l’obligation de désigner les salariés ayant commis une infraction sur la route à bord d’un véhicule de société. Si la quasi-totalité des dirigeants ont connaissance de cette mesure, seulement la moitié est prête à se conformer à cette nouvelle disposition. En grande majorité, ils savent qu’ils s’exposent à une amende pour l’infraction et à une autre s’ils ne dénoncent pas un de leurs salariés responsable.
Selon l’enquête réalisée pour MMA, le risque routier n’est inscrit dans le document unique que par moins d’un tiers des entreprises et 80 % des chefs d’entreprises n’ont pas prévu d’actions pour le prévenir. Désigner un salarié responsable d’une infraction au Code de la route peut avoir des impacts négatifs dans la relation entre un employeur et son employé. C’est un frein et les dirigeants le redoutent.
Dans les entreprises ayant engagé des actions à cet effet, les plus répandues sont le contrôle régulier des véhicules à la disposition des salariés et la vérification du permis de conduire.