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6 octobre 2017

Etat du marché de l’assurance IARD selon l’Amrae : la baisse des primes continue

Selon la 13ème étude du marché de l’assurance réalisée par l’Amrae et ses partenaires courtiers (Siaci Saint-Honoré, Aon, Diot, Marsh, et Gras Savoye) qui y ont contribué, la tendance principale du marché est plutôt baissière en termes de primes et rien à l’horizon ne semble peser sur ce cycle baissier structurel.
 

amraeEn substance, le rapport affirme, qu’« il y a un an, nous pensions observer les éléments annonciateurs d’un changement de cycle… le constat 2017 est sans appel. Pas de retournement de marché à l’horizon, pourtant cela fait plus de 15 années de baisses de primes ».

Prime à la qualité des risques
Les courtiers ayant participé à l’étude mettent en avant « la capacité des assureurs à tenir compte de la qualité du risque [et] de la statistique sinistre. Les risques « bien-managés » bénéficient de conditions toujours plus favorables, et la réciproque est vraie : les risques sinistrés souffrent de conditions plus restrictives : hausse des primes, hausse des franchises, baisse des garanties ».

En clair, exit les hausses de primes « presse-bouton » de 2001 dans l’esprit des assureurs. Résultat, en général, pour les « bons risques », les conditions de transfert du risque sont toujours avantageuses sur le Dommage aux biens et pertes d’exploitation, Construction, Responsabilité Civile, D&O, et même en Risque Politique.

La branche auto à contre-courant
Selon l’Association, « les assureurs renforcent leurs capacités, dans le prolongement de l’offre de Réassurance qui accompagne cette hausse. La qualité des résultats techniques des assureurs et réassureurs enregistrés au premier trimestre 2017 ne devraient pas contrarier cette tendance. Pour autant certaines lignes semblent atteindre une forme de palier : transport, EPL, crédit. Puis le cas de la branche Automobile peut mériter un arrêt sur image. Cette branche, principalement sous l’effet de la hausse des coûts des réparations, enregistre à minima une stabilité, et voir une hausse. Ce constat de la hausse semble s’observer en France tant sur le Middle Market, que chez nos voisins au UK, mais aussi aux Etats-Unis ».


Emmanuel Mayega