Chubb innove dans la prévoyance accidents et maladies graves

L’assureur américain a dévoilé à Deauville sa nouvelle police dédiée à la protection sociale des salariés. Co-construite avec des courtiers, elle inclut des garanties forfaitaires et des services de prévention, d’accompagnement et d’assistance.
 

En complément de ses activités d’assurance dommages aux biens, des programmes internationaux et des lignes financières, le porteur de risques multi-spécialiste intervient également sur le terrain de l’assurance de personnes. Sa nouvelle offre de prévoyance accidents et maladies graves s’adresse principalement aux entreprises, mutuelles, fédérations, groupements, institutions financières, etc., souhaitant protéger leurs collaborateurs ou leurs adhérents en cas d’accident sévère ou de pathologie lourde et soudaine. L’offre est distribuée par son réseau de partenaires courtiers, soit 500 distributeurs actifs, auprès desquels elle est actuellement en cours de présentation. Ils ont d’ailleurs participé à la conception de cette solution.

La prévoyance accidents et maladies graves s’articule autour de quatre domaines de garanties. Les accidents entraînant décès ou invalidité, avec un versement d’indemnités à l’assuré ou à ses ayants droit, à concurrence de 50 000 000 € par maladies graves (infarctus, AVC, cancer) et versement d’un capital de 12 000 € dès que la maladie est médicalement constatée. Egalement, la convalescence et le retour à l’entreprise : en cas d’invalidité, l’aménagement du domicile, les conseils d’un ergothérapeute, la gestion du handicap et l’aide à la réadaptation sont pris en charge. En cas de décès, l’accompagnement de la famille dans les démarches administratives et aide psychologique est par ailleurs prévu. Enfin, pour la prévention et le second avis médical, un portail et un réseau d’experts pour prévenir les risques de santé des salariés et en favoriser l’identification a été prévu.

Cette nouvelle offre a été lancée dans un contexte marqué par la montée en puissance de maladies graves et chroniques, que ce soit le diabète, l’hypertension artérielle, le cancer, etc. Il s’agit donc d’un positionnement qui répond à un besoin concret sur le terrain : protéger le capital humain de l’entreprise. Malgré ce lancement potentiellement porteur sur le terrain, l’assureur se refuse à mettre en avant tout objectif chiffré.