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1 décembre 2017

Auto : la FFA fait un bilan du « e-constat »

Lancée en grandes pompes le 1er décembre 2014, l’initiative des assureurs devait révolutionner les pratiques des conducteurs. Trois ans après, le bilan est finalement bien maigre ; visiblement, le service n’a pas su convaincre de son utilité ou trouver son public…

Pour ses 3 ans, l’e-constat auto, l’application officielle lancée sur smartphone par les assureurs français, affiche en ce 1er décembre 2017 quelque 600 000 téléchargements et 38 000 e-constats enregistrés, annonce dans un communiqué la Fédération Française de l’Assurance (FFA). Un résultat qui demeure donc très faible, comparé au nombre d’assurés auto et quand l’on se souvient que les assureurs déclaraient traiter 5 millions de constats amiables papiers par an en 2014…
 
Pour mémoire, cet outil s’applique aux accidents (sans dommages corporels) entre deux véhicules terrestres à moteur (auto mais aussi moto…), immatriculés et assurés en France et à Monaco. L’appli permet de remplir le constat amiable en quelques minutes, et d’y ajouter les croquis et photos de l’accident. La signature se fait ensuite avec le doigt sur l’écran du smartphone et la déclaration est envoyée directement à l’assureur, qui en confirme la réception par sms à l’assuré. En théorie donc, un réel service rendu aux assurés…
 
Une accélération de bon augure ?
« Simple, rapide et fiable, l’application e-constat auto permet d’accélérer le traitement et le règlement des sinistres », continue ainsi de marteler la FFA, qui mise sur un développement désormais plus rapide de l’application, à mesure que les Français s’approprient les nouveaux usages liés aux avancées technologiques. Avec une progression de 36% sur la dernière année du nombre de téléchargements de l’application et de 58% des e-constats, « l’usage grandissant du e-constat auto témoigne de l’intérêt des assurés pour les nouvelles technologies. Avec cette application, les assureurs français offrent un service simple et sûr qui répond à l’évolution des modes de vie et notamment à la généralisation du smartphone comme moyen privilégié de gérer les aspects du quotidien », selon Bernard Spitz, Président de la FFA.
 

Catherine Dufrêne