Codes courtage

Le webzine de PLANETE CSCA

Accueil > Webzine > Les métiers du courtage > Assurances de personnes > Assurance vie : une analyse de Good Value for Money sur les fonds en euros

27 septembre 2018

Assurance vie : une analyse de Good Value for Money sur les fonds en euros

Good Value for Money (GVfM), étudiant et comparant de manière indépendante les contrats d’assurance, a livré son analyse* sur la composition financière des fonds en euros pour les assurances vie à fin 2017, en fonction des catégories de contrats.

Selon cette étude et à l’issue de l’année 2017, les meilleures performances ont été constatées sur les fonds Eurocroissance, le taux moyen servi étant évalué à 2,66 % par GVfM. En seconde position sont placés les fonds en euros  ‘’immobiliers’’, avec un taux de rendement moyen de 2,46 %. L’investissement immobilier de ces fonds représente en moyenne 45 % de l’encours. Viennent ensuite les fonds en euros ‘’dynamiques’’ qui ont affiché une performance moyenne de 2,21 % puis les fonds en euros de régimes de retraite dont la rémunération a été de 1,88 % en moyenne. Sans surprise, les fonds en euros ‘’classiques’’ arrivent en dernier, avec un taux moyen servi de 1,66 %. Ceux-ci sont investis en moyenne à 81 % dans des obligations.

 « Ayant ‘’digéré’’ les nouvelles normes prudentielles Solvabilité II et dans un contexte de taux historiquement bas, les assureurs-vie ont fait monter le poids des actifs de diversification dans les fonds en euros classiques de 1,5 point en 2017. Ceux-ci sont ainsi passés de 13,5 % en moyenne fin 2016 à 15,0 % fin 2017 », a observé Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good Value for Money.  A contrario et toujours dans la perspective de pallier leur rendement limité, les assureurs vie ont réduit la proportion des titres souverains dans les fonds en euros. Elle est passée en moyenne de 63 % en 2016 à 58 % en 2017, a calculé GVfM.
 
Autre enseignement tiré de l’étude de GVfM : les assureurs vie ont modifié leur comportement à l’égard de la nature des obligations souscrites. En 2016, les obligations à taux variable représentaient 12 % des portefeuilles obligataires mais cette proportion était descendue à 7 %  à l’issue de l’année 2017. Ce qui fait dire à Cyrille Chartier-Kastler : « Manifestement, les gérants financiers ont estimé que la possible remontée des taux ‘’n’était plus pour tout de suite’’ ».

 
Geneviève Allaire

 

*Etude réalisée à partir de 57 fonds en euros ‘’classiques’’, de 27 fonds en euros de régimes de retraite, de 8 fonds en euros immobiliers, de 10 fonds en euros dynamiques et de 4 fonds eurocroissance.