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7 novembre 2017

Améliorer la couverture contre les risques de contamination alimentaire

En parallèle des Etats généraux de l’Alimentation organisés en octobre par le gouvernement, le courtier en assurances Verspieren a dialogué avec des experts, scientifiques, certificateurs, auditeurs et industriels de l’agroalimentaire afin de se pencher sur les risques de contamination alimentaire. Restitution.
 

Si un risque de contamination est avéré pour une entreprise de l’industrie alimentaire, elle doit résoudre plusieurs problématiques. Tout d’abord, elle doit faire face à la perte de marchandises. Ensuite, il lui revient de gérer ou de procéder au rappel des produits, à l’origine de coûts qui peuvent être élevés. Autre corollaire : la dégradation de l’image de l’entreprise, difficile à quantifier mais stratégique. En dernier lieu, elle doit affronter la perte d’exploitation, temporaire ou définitive.
 
« Généralement, au titre de leur responsabilité civile, [les entreprises] sont couvertes contre les dommages corporels, les coûts du rappel et la perte de chiffre d’affaires. Mais les contrats contamination existants impliquent, pour les assureurs, une notion de dommage corporel survenant dans les 360 jours. Or, la toxicité chronique déclenche des dommages bien au-delà de ce seuil, et les industriels perdent ici leurs garanties », souligne un communiqué de presse de Verspieren. D’où la nécessité de recourir à des couvertures spécifiques. C’est pourquoi le courtier lillois a mis au point un contrat qui prend en compte l’ensemble des risques de contamination et propose des couvertures en lien direct avec la réglementation.

 
Geneviève Allaire

 

Contaminations alimentaires : la vigilance s’impose

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, le nombre de toxi-infections alimentaires liées à Salmonella a diminué de près de 50 % entre 2004 et 2009 en Europe et cela tiendrait notamment à l’instauration d’un règlement européen. Pour autant, il convient de rester vigilant vis-à-vis des dangers microbiens dans l’alimentation : la première cause de toxi-infections en Europe tient à la consommation de produits alimentaires contaminés par Campylobacter. En Allemagne et en France, il y avait eu aussi en 2011 une épidémie associée à la contamination de produits végétaux par la bactérie E.coli qui avait touché plus de 3 500 personnes.

En France, entre 250 000 et 750 000 intoxications alimentaires ont été enregistrées depuis dix ans par l’Institut de veille sanitaire. Notamment, la salmonellose a été responsable de 300 décès et 100 décès en plus sont imputables à d’autres intoxications alimentaires. Afin d’éviter toute forme de contamination alimentaire, 117 produits ont été retirés des rayons alimentaires depuis le 1er janvier 2017.