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13 février 2018

Accalmie sur le front des inondations au Nord de la Loire

Consécutive à de fortes précipitations, la crue particulièrement longue qui a sévi en janvier et en février dans le bassin du Doubs, de la Saône, en Seine maritime, en Champagne et en Ile-de-France, a engendré des dommages significatifs, selon la Caisse centrale de réassurance (CCR). A l’heure de la décrue, assureurs et courtiers poursuivent leur mobilisation.

A Melun, la crue a été importante « tout en restant inférieure à celle de 2016 », a évalué la Marie de la municipalité. Selon cette dernière, la Seine a atteint son plus haut niveau le 29 janvier, à 4 m 92, puis la décrue s’est lentement amorcée. Le 31 janvier, elle était descendue à 4,38 m et, le 09 février, la cote de la Seine était de 3,80 m. L’Almont, l’un de ses affluents qui traverse la ville, est aussi sorti de son lit. 

Les courtiers, aides et conseils de proximité

Suite aux inondations intervenues dans la municipalité et ses environs, sur un total de 350 000 clients couverts en dommages aux biens, ce cabinet de courtage ayant pignon sur rue à Melun qui souhaite préserver l’anonymat, a ouvert environ 50 dossiers d’indemnisation sinistres. C’est peu, vu l’ampleur de la crue. Ce nombre limité tient à « une proportion importante de nos assurés [qui] ne résident pas dans des maisons mais en appartement et n’ont donc pas été exposés aux inondations ». De même, la sinistralité auto est quasiment inexistante pour les clients du courtier car la montée des eaux ayant été lente, les propriétaires ont eu le temps d’aller mettre leur véhicule à l’abri.

Une meilleure coordination assureurs/courtiers à certains endroits

« Malgré l’étendue des dégâts dans l’ensemble des départements touchés, les compagnies d’assurance qui portent les risques de nos clients sinistrés ont su faire face à la situation et se sont organisées pour réagir face à l’afflux des déclarations de sinistres en vue d’accompagner les personnes en proie à des difficultés, comme c’est toujours le cas », ajoute le courtier melunais, qui a pu s’appuyer sur la mobilisation des porteurs de risques.

Geneviève Allaire

 

Une année 2018 qui démarre mal

Le 30 janvier 2018, les assureurs de la Fédération française d’assurance (FFA) avaient déjà enregistré plus de 8 000 déclarations de sinistres suite à ces inondations. Il est encore trop tôt pour déterminer une évaluation globale des dommages subis au Nord de la Loire.
Une année 2018 qui s’amorce mal en termes de catastrophes naturelles, après les deux tempêtes Carmen et Eléanor ayant touché la France entre fin décembre 2017 et début janvier 2018. Celles-ci avaient occasionné 150 000 sinistres.