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10 novembre 2017

Tour de France de PLANETE CSCA, étape à Paris

Paris accueillait le Tour de France de la CSCA avant les 2 dernières dates prévues à Bordeaux le 21 novembre  et à Aix en Provence, le 23 novembre, qui clôturera cette série de rencontres avec les adhérents et les non encore adhérents. Ce rendez-vous 100 % courtier a permis de présenter, par la voix du président de la CSCA Bertrand de SURMONT, les services de la CSCA et de rappeler l’utilité de l’adhésion à une organisation professionnelle pour le courtier dans son quotidien.

(lire nos 7 bonnes raisons d’adhérer). Sur la base du Livre Blanc du think tank créé par PLANETE CSCA, Intermédius, qui propose 10 recommandations sur l’évolution de l’intermédiation en assurances à horizon de 10 ans. L’impact et les enjeux de l'entrée de la DDA était au coeur de cette rencontre.

Cette matinée riche a débuté par une intervention proposée par HSBC sur la cybercriminalité et la présence comme témoin d’un représentant de la direction centrale de la police judiciaire en charge de ces questions. Il s’agissait d’expliquer les principales modalités de fraudes existantes : l’escroquerie « au Président » de société, escroquerie « au changement de RIB »… favorisées par les moyens modernes : internet, comptes téléphoniques prépayés … d’où l’occasion de rappeler la nécessaire vigilance de tous les professionnels.

La salle a ensuite pu apprécier les interventions ciblées sur la DDA où ont pu intervenir les 3 partenaires assureurs MMA Entreprise, CFDP assurances et CGPA ainsi que de 2 représentants de l’ACPR.
 
Le contrôle ACPR
Jérôme BRETTE, courtier adhérent et administrateur de PLANETE CSCA IDFO était invité à s’exprimer sur le déroulement d’un contrôle ACPR et a ainsi donné son ressenti face à cette expérience jugée « stressante mais qui a permis de pointer la nécessité d’une bonne préparation des cabinets de courtage en amont », le soutien de PLANETE CSCA et « la bonne écoute du correspondant ACPR » ont ainsi aidé à passer cette situation difficile. L’ACPR a ensuite pu rappeler les étapes d’un contrôle et surtout sa philosophie qui est d’appréhender de manière globale l’organisation et l’activité du cabinet de courtage contrôlé pour être au plus juste des recommandations et autres remarques qui pourraient être faites.
 
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Les évolutions induites par DDA
Les intervenants ont ainsi pu s’exprimer sur divers points de DDA comme la gouvernance produit (POG) qui devrait redéfinir les relations assureurs/courtiers avec une nouveauté pour ces derniers à savoir un rôle d’alerte puisqu’ils devront faire état d’un retour « terrain » sur l’adéquation du produit au marché cible.

Le devoir d’information précontractuelle évoluera aussi avec la création de l’IPID (document d’information précontractuel) notamment, il revient ainsi de la charge du concepteur du produit donc l’assureur accompagné du courtier en cas de conception du produit de prendre la responsabilité de sa rédaction.

La rémunération et la notion d’« incentive »  pose la question des politiques de rémunération des collaborateurs. L’ACPR a ainsi rappelé qu’il sera toujours possible de prévoir des rémunérations variables qui devront se faire sur des critères qualitatifs en complément du quantitatif.

En outre, la formation et la nouvelle obligation de 15 heures a fait l’objet d’échanges . A ce stade, le contenu, le financement et les modalités de cette nouvelle obligation ne sont pas encore précisés. LA CSCA se mobilise pour que cette obligation soit au plus près des besoins des courtiers.

Bertrand de SURMONT a ainsi rappelé que PLANETE CSCA « espérait toujours obtenir le report de l’application de DDA au 1er octobre 2018 » en précisant que « ce report nécessaire ne devait pas faire oublier la nécessité qui incombe aux professionnels de se préparer à cette échéance ». En conclusion, il a tenu à rappeler que compte tenu des évolutions réglementaires actuelles (DDA, RGPD …) il devient « suicidaire pour un courtier de proximité de ne pas se faire accompagner par un syndicat professionnel ».


isabelle Castagna-Doulimi