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8 février 2017

PLANETE CSCA et l’AMRAE engagent des réflexions communes

Les deux organisations collaborent de longue date, notamment au sein de la Commission CSCA-Amrae de la CSCA, et ont scellé plusieurs accords par le passé. La qualité des relations partenariales entre les courtiers et leurs entreprises clientes ne sont plus à démontrer. Dans un environnement socio-économique et de multiplication de risques de plus en plus diffus, remettre l’ouvrage sur le métier s’avère aujourd’hui une nécessité. A cette fin, la CSCA et l’AMRAE ont décidé de créer un groupe de travail commun.

Jeudi 2 février, le Président de PLANETE CSCA Bertrand de Surmont et la Présidente de l’Association pour le Management des Risques et des Assurances des Entreprises (AMRAE) se sont longuement entretenus à huis-clos pour faire le point sur l’actualité de leurs deux organisations et les besoins de leurs adhérents respectifs. Premier constat partagé : l’environnement chaotique (économique, réglementaire…) dans lequel évoluent les professionnels du secteurs, courtiers ou risk-managers. Deuxième constat commun : la nécessité de s’adapter, et d’accompagner au mieux les entreprises et les courtiers dans cette période charnière. « Je crois beaucoup au courtage. C’est un métier qui évolue beaucoup ; en tant que grandes entreprises, nous avons de plus en plus souvent devant nous des courtiers qui sont des consultants de haut niveau ; or, les équipes de risk-management sont souvent un peu petites au regard de tout ce qu’il y a à gérer. Résultat : les tâches doivent désormais être standardisées au maximum pour être déléguées . Dans mon groupe par exemple, la gestion de l’assurance auto est aujourd’hui déléguée. Le courtage intervient à différents niveaux dans la chaîne de valeur, et a vocation à s’adapter à tous les segments d’entreprises », a observé Brigitte Bouquot (groupe Thales), Présidente de l’AMRAE, qui depuis quelques années cherche à développer la gestion des risques au sein des TPE, PME-PMI et ETI, des segments assez difficiles d’accès sur lesquels même les assureurs peinent souvent à se développer. « Les ETI sont des cibles pour les assureurs qui les démarchent en direct. Or, je ne suis pas sûre que cela soit une bonne chose… », a estimé Brigitte Bouquot.

Le courtage de proximité, un véritable atout
Abondant dans son sens et la nécessité de s’adapter aux nouveaux enjeux du marché, le Président de PLANETE CSCA Bertrand de Surmont a pour sa part mis en avant les initiatives de PLANETE CSCA pour les anticiper, par exemple en matière de formation, élément fondamental pour les acteurs du secteur. Convenant que plusieurs sujets d’intérêt commun méritaient des réflexions et des actions concertées, les deux organisations ont décidé de créer un groupe de travail commun. Dans un premier temps, un état des lieux des actions déjà lancées de part et d’autre sera dressé, avant de déterminer un ou deux axes de travail prioritaire(s). L’un d’entre eux a donc d’ores et déjà été clairement identifié : accompagner dans la gestion de leurs risques les petites, moyennes et entreprises de taille intermédiaire, qui souvent ne sont pas dotées d’expertise en interne pour traiter ces sujets.
Catherine Dufrêne
 

Les ETI, acteurs incontournables de l’économie française

Les « Entreprises de taille intermédiaire (ETI) » pèsent un poids loin d’être négligeable dans le paysage économique français. Pourtant, comme le regrette dans une récente tribune le Président du Directoire du groupe Generix, elles ne bénéficient pas du même attrait que les PME, par exemple. « A moins de 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle, les candidats commencent à décliner leur programme économique. Et les ETI y font malheureusement figure de grandes absentes. Leurs faveurs se tournent plus volontiers vers la modernité des startups, le prestige des grandes entreprises ou la proximité offerte par les PME. Evidemment, il ne s’agit pas d’opposer ces acteurs économiques les uns aux autres : ils participent tous à la vitalité de l’économie française. Toutefois, il est légitime de s’interroger sur le peu d’intérêt suscité par une catégorie statistique qui emploie 3 millions de salariés, représente 39% du PIB, et réalise 34% des exportations ! »

 

Catherine Dufrêne