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18 septembre 2017

Transformations digitales dans l’assurance : débats à Riviera

Le digital aura été un des thèmes favoris de ce Riviera cru 2017, qui s’est tenu à Nice les 11, 12, et 13 septembre. Synthèse du débat sur « relation client, systèmes d’information, data et délégation de gestion ».
 

Difficile de circonscrire le sujet, responsabilité portée par Philippe Magdelaine, Directeur Général de Pack Solutions face à des intervenants d’horizons divers parmi lesquels Mikaël Maslé, Délégué Général de la ROAM, Christophe Emprin, Président de Pack Solutions, et Benoît Lapointe, Vice-président développement du groupe Optimum.

Entrant directement dans le vif du sujet, ce dernier estime que « le digital assiste l’homme, dans l’acte de vente mais au sein de son groupe il est davantage exploité pour le contrôle du risque du fait de la maîtrise des données qu’elle introduit. » Christophe Emprin (Pack Solutions) porte le débat sur son utilisation dans la RSE (Responsabilité sociale d’entreprise), quand il est exploité sous la forme d’outils de gestion des consommables et de la gestion électronique des documents (GED) ainsi que du workflow comme c’est le cas au sein de Pack Solutions. Premier constat, reflet des pratiques sur le terrain : l’usage du digital apparaît comme protéiforme, d’autant plus que dans les télécoms, Orange, qui est présent désormais dans la bancassurance, l’utilise pour conquérir de nouveaux territoires, par exemple.

Digital subi vs digital d’enthousiasme 
Cet engouement pour le digital divers et varié justifie le lancement d’un groupe de travail au sein de la ROAM, « un outil de partage d’expérience et de bonnes pratiques entre membres de cet organisme sur des sujets variés que peuvent être la fidélisation client, la place des applications mobiles, la connaissance client, etc. », indique de Délégué général de la ROAM.

Au vu de la diversité des applications et des domaines, l’interrogation sur le « digital subi et le digital d’enthousiasme » s’est imposé au fil du débat, l’occasion pour les intervenants de reconnaître en chœur son potentiel de développement (il rapporterait en moyenne 3 % estime un intervenant). Mais comme ils le reconnaissent tous, pour mieux réussir les projets digitaux, il vaut mieux partir des attentes des assureurs sachant qu’il peut s’avérer source de différenciation pour attirer le client. De ce point de vue, « ceux des clients qui l’acceptent peuvent bénéficier d’avantages tarifaires, par exemple », indique Christophe Emprin qui a le dernier mot : « quoi qu’il soit, bien malin celui pourra dire sur quel support sera gérée l’assurance dans dix ans. »
 

Emmanuel Mayega