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19 octobre 2017

Risques cyber : un taux de couverture encore très faible dans la zone EMEA

Malgré plusieurs cyber attaques au retentissement mondial, les entreprises semblent toujours réticentes à d’idée de souscrire une assurance pour s’en prémunir, selon l’étude 2017 publiée par Aon, portant sur la zone Europe Middle-East et Afrique.
  

Alors que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen arrive à grand pas (mai 2018) et prévoit de lourdes sanctions en cas de non-respect en la matière (lire l'article), les entreprises qui ont participé à l’étude Aon/Institut Ponemon semblent ne pas avoir pris la pleine mesure des enjeux ; à peine 30% d’entre elles disent d’ailleurs être parfaitement conscientes des conséquences de cette nouvelle règlementation. Un paradoxe, quand la perte de données informatiques a été une réalité pour 38% d’entre elles ces deux dernières années, représentant un coût moyen de 3,3 M$. Ce manque de conscience se lit également dans le taux d’équipement, très faible, des entreprises en matière de couvertures d’assurances contre les risques cyber : seuls 15% de leur perte maximum probable sont ainsi couverts par une assurance dans ce domaine, « alors que près de 60% des actifs matériels sont protégés », souligne la synthèse de l’étude.

« Cette étude a permis de comparer la protection relative d’actifs matériels et immatériels. La plupart des entreprises consacrent un budget beaucoup plus important aux primes d’assurance « incendie » qu’aux risques cyber, alors qu’elles affirment dans des documents officiels que leur valeur ajoutée repose principalement sur les actifs immatériels », commente Timothée Crespe, Senior Broker Cyber au sein d’Aon France.

L’étude intégrale ici
2017 EMEA Cyber Risk Transfer Comparison Report | Aon
www.aon.com
The 2017 EMEA Cyber Risk Transfer Comparison Report, released by Aon in collaboration with the Ponemon Institute, compares the relative insurance protection of certain tangible versus intangible assets.
 

Catherine Dufrêne