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26 juillet 2017

Le nombre de courtiers d’assurance en exercice est en hausse

Le rapport annuel du Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) fait apparaître une augmentation de + 2 % du nombre de courtiers en assurance à l’issue de 2016 alors que le nombre d’agents généraux est resté stable l’année dernière.
 

Au 31 décembre 2016, l’Orias comptait ainsi 23 260 courtiers en exercice contre 22 818 fin 2015. Le même organisme dénombrait 11 643 agents généraux à la fin 2016 alors qu’ils étaient 11 696 un an plus tôt. Toutes catégories confondues, le nombre d’intermédiaires en assurance, banque et finance a augmenté de 4 % de 2015 à 2016, passant de 53 380 à 55 618 en un an.

C’est dans les départements d’Outre-mer que la progression du nombre de courtiers d’assurance ou de réassurance est la plus forte avec + 5 %. Plusieurs régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France, Normandie et Provence-Alpes-Côte d’Azur) enregistrent une hausse de 3 % du nombre de ces professionnels. En revanche, moins de courtiers exerçaient dans le Centre-Val de Loire et en Corse fin 2016 par rapport à l’année précédente (- 2 %). Ce sont toutefois les deux seules régions où ils tendent à se raréfier.

Autre spécificité liée à la catégorie des courtiers d’assurance et de réassurance : on constate une hausse de la proportion de ceux exerçant en tant que personnes morales (+ 4 %) et, a contrario, une baisse de ceux exerçant en tant que personnes physiques (- 2 %).

En termes de cumul des statuts associés à celui de courtier, près de quatre courtiers sur dix exercent uniquement sous ce mode et près de trois sur dix sont à la fois courtiers d’assurances et agents généraux. 15 % cumulent les statuts de courtier d’assurance et de conseiller en investissements financiers.

Moins d’encaissement de fonds
Les courtiers sont de plus de plus nombreux à ne pas encaisser de fonds. Ils étaient 29 % en 2016 à être dans cette situation contre 27 % en 2015 et 24 % en 2014.

A noter : toutes catégories confondues, de plus en plus d’intermédiaires en assurance, banque et finance vont chercher de la croissance dans d’autres pays européens, la libre prestation de services (LPS) tendant à se répandre. Ainsi, entre 2015 et 2016, l’Orias a constaté une hausse de 11 % des professionnels ayant fait appel à ce mode d’activité. Avec respectivement 41 % et 42 %, la Croatie est le pays européen avec lequel les intermédiaires de l’Hexagone ont le plus développé la LPS ces derniers temps et Gibraltar enregistre aussi une augmentation importante de l’activité avec la France dans ce domaine (+ 42 %). Toutefois, il convient de rappeler que le taux de défaillance des assureurs est plus élevé dans ce territoire britannique d’Outre-mer qu’ailleurs en Europe, ce qui impose une certaine prudence pour aller y chercher des porteurs de risques.

Dans le cadre de la directive du 20 janvier 2016 sur la distribution en assurances (DDA) dont la transposition est prévue le 23 février 2018 en droit français, l’Orias « renouvelle son souhait de profiter de la transposition de la directive pour entamer une réflexion sur l’exercice des intermédiaires d’assurance au sein de l’Union européenne par la prise en compte de l’expérience professionnelle acquise au sein d’un intermédiaire en assurance européen ». Enfin, l’organisme parapublic estime que la DDA pourrait permettre l’ouverture d’un exercice transfrontalier entre intermédiaires.
 

Geneviève Allaire