Un consortium chapeauté par EY développe la première plate-forme blockchain d’assurance maritime

Le consortium composé d’EY, Guardtime, AP Moller Maersk A/S, Acord, Microsoft, MS AMLIN, et XL Catlin, vient de revendiquer le lancement en environnement opérationnel de la première plate-forme blockchain de gestion de l’assurance.

Le lancement intervient après 20 semaines de tests sur un proof of concept (POC). Bâti sur une plate-forme Cloud de Microsoft Azure, cette plate-forme, première du genre, mobilise également le courtier Willis Tower Watson, qui apporte son savoir-faire fonctionnel. Son déploiement est prévu au courant de l’année 2018 avec la prise en compte des problématiques de l’assurance maritime. Elle est appelée ensuite à être ouverte à d’autres segments de l’assurance.

Une visibilité en temps réel

La plate-forme, dans sa configuration actuelle, connecte à la fois les clients, les distributeurs (courtiers), les porteurs de risques et des tierces parties.

L’une des avancées est l’intégration du concept de Smart-contract dans cette innovation. Résultat : l’évaluation du coût des contrats devient dynamique, et le tarif peut évoluer en fonction de l’exposition au risque. Ainsi, le pricing du risque est en temps réel lié à la situation.
L’avantage de la blockchain est d’introduire cette tarification au juste prix car adossé à l’évolution du risque à un moment donné (transport de la marchandise dans une zone de guerre, par exemple). La technologie introduit sécurité et transparence. Et la valeur ajoutée engrangée dans le monde de l’assurance transport sera capitalisée dans les autres marchés.