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19 juin 2017

Aon France adopte la « flex » attitude !

Lancé en mars 2016, le projet de réaménagement de l’étage occupé par les Directeurs de clientèle, voulu par la direction de la filiale française, est désormais une réalité. Objectifs : optimiser l’espace, fluidifier les échanges, et libérer les énergies créatrices !

Certes, l’investissement n’est pas anodin, et ne sera pas amorti immédiatement. Mais, à entendre Robert Leblanc, PDG d’Aon France et Vice-président d’ARS, le jeu en vaut la chandelle.

En cause : une partie des locaux du siège parisien était en permanence aux trois-quarts vides. Alors aménagé en un vaste open space « triste », le 8ème étage, dédié aux Directeurs de clientèle, population très mobile par définition, ne suscitait guère l’enthousiasme des troupes. Un constat d’autant plus amer que, lorsqu’Aon France a emménagé, il y a six ans, dans l’immeuble de l’ancien siège du Commissariat à l’énergie atomique (le Carré Suffren rue de la Fédération à Paris, après deux ans passés à Colombes, dans les Hauts de Seine), cela devait rimer, pour les collaborateurs, avec mieux-être et conditions de travail améliorées.

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Approche holistique et cognitive
Afin de pallier la désertification des 862 m² du 8ème étage, la direction a donc décidé de créer un groupe de travail, associant toutes les parties concernées : RH, IT, logistique, collaborateurs, communication et agence spécialisée (Steelcase). Mission : imaginer une nouvelle configuration de l’espace, répondant au double enjeu de favoriser la dynamique commerciale par la fluidification des échanges, et favoriser le bien-être des collaborateurs. Le tout, en prenant en compte les besoins, envies et spécificités des différents métiers.

Résultat : l’adoption du « Flex office », c’est-à-dire un environnement où aucun collaborateur n’a de poste de travail attribué, et chacun peut s’installer où bon lui semble en fonction « de son humeur » et de ses tâches du jour.  Plusieurs espaces ont ainsi été aménagés de façon différente : l’un pour favoriser l’étude en groupe des demandes clients, d’autres pour travailler individuellement, d’autres encore pour les échanges entre équipes marketing/techniciens pour finaliser les offres, ou même faire des pauses.

Les équipes concernées commencent tout juste à tester le concept. La direction a prévu une phase de test sur six mois pour que les collaborateurs se l’approprient et fassent part de leur retour d’expérience. D’autres étages du siège d’Aon France pourraient adopter la même configuration.
 

Catherine Dufrêne