92 % des salariés considèrent la QVCT comme un sujet important. Pourtant, 32 % se disent insatisfaits et près de la moitié estiment que leurs conditions de travail se détériorent. Les priorités exprimées ? La santé et la sécurité, les relations au travail, l’organisation des tâches et le dialogue social.

Du côté des entreprises, moins d’une sur deux (41 %) a mis en place une démarche QVCT. Parmi celles qui n’ont rien engagé, le manque de demandes des collaborateurs est la raison la plus citée (48 %), suivi par un déficit d’information et des contraintes de ressources.

Des actions ciblées, mais inégales.

Les entreprises engagées privilégient l’organisation du travail (84 %), la formation et les parcours professionnels (57 %) et le management (45 %). En revanche, l’égalité au travail (34 %) et le dialogue social (14 %) restent peu investis, alors que ces thèmes figurent parmi les attentes des salariés.

Quels leviers pour demain ?

Près de 41 % des entreprises envisagent de nouvelles actions, motivées par la fidélisation des salariés (78 %) et la performance (76 %). L’étude recommande trois axes prioritaires :

• Sensibiliser les dirigeants aux bénéfices de la QVCT.
• Faciliter la mise en œuvre dans les TPE/PME via des outils pratiques.
• Engager la branche dans des initiatives collectives, comme un label « Bien vivre dans le courtage » ou des trophées QVCT.

La QVCT est un enjeu stratégique pour attirer, fidéliser et améliorer le bien-être des collaborateurs. La branche du courtage a encore des efforts à fournir pour répondre aux attentes et renforcer son attractivité.