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15 janvier 2020

Neuvième baromètre des risques 2020 d’Allianz : le cyber en pôle-position des risques d’entreprise

La 9eme enquête annuelle sur les risques d’entreprise, conduite par l’assureur Allianz a porté sur un panel  toujours plus grand. Avec notamment une participation de 2 700 experts dans plus de 100 pays. A noter, à l’heure où le Forum International de la Cibersécurité (FIC) s’apprête à ouvrir ses portes à Lille en cette fin janvier, les incidents relevant de ce risque causent des dommages et des frais de plus en plus élevés aux entreprises, entraînant souvent par la suite des poursuites judiciaires et des litiges.

Au-delà de ce constat, les interruptions d’activité se classent en deuxième position, mais demeurent un défi de taille : le développement du numérique et les troubles sociaux sont de nouvelles causes de perturbations et de pertes d’exploitation. Quant au changement climatique, il n’a jamais été aussi haut placé. Les entreprises sont particulièrement préoccupées par les dommages matériels causés par des événements climatiques extrêmes, mais elles craignent aussi les réactions des consommateurs et le durcissement des mesures réglementaires ou législatives.

Cette nouvelle mouture du Baromètre des risques 2020 d’Allianz révèle que les cyber-incidents qui représentent 39% des réponses ont pour la première fois pris la tête du classement des risques d’entreprises dans le monde. Corollaire les interruptions d’activité (37% des réponses), longtemps présentes à la tête du classement se voient relégués en deuxième position. Quid de la sensibilisation au risque cyber ? Elle s’est rapidement développée ces dernières années, sachant que les entreprises dépendent de plus en plus des bases de données et systèmes d’information, sans oublier la médiatisation de plusieurs incidents. Pour mémoire, il y a sept ans, ce risque figurait en 15e position, avec seulement 6 % des réponses. C’est dire le chemin parcouru par cet aléa qui, potentiellement, crée le risque classé deuxième, à savoir les interruptions d’activité. Derrière elle se positionne les risques introduits par les évolutions réglementaires. Car si la réglementation peut faire office de barrière à l’entrée dans l’assurance pour les GAFA, notamment, elle est loin d’être neutre pour la profession. Et son non-respect peut générer des charges paralysantes (RGPD, Solvabilité 2, etc.).

A l’heure où les COP (Conference of the parties ou conférence des parties (CDP) en français, ndlr) se multiplient sans que les entreprises changent structurellement de comportement au regard de leur bilan carbone, le changement climatique pointe à la 7ème place avec 17%. C’est l’une des plus grandes progression enregistrées. Ce qui tend à prouver qu’elles sont de plus en plus sensibilisées au réchauffement climatique.