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9 juillet 2020

Les assureurs vont consacrer 1,5 Mrd € à la relance de l’économie

La Fédération Française de l’Assurance (FFA) a annoncé, début juillet, l’engagement pris par les assureurs de l’Hexagone vis-à-vis des pouvoirs publics d’investir à hauteur d’1,5 Mrd € dans le soutien de l’économie.

A ce stade, des investissements de 850 M€ sont fléchés vers la santé, le tourisme et la relance de l’investissement dans des PME et des ETI. « Une fois de plus, nous tenons nos engagements et avançons dans la mise en œuvre des mesures exceptionnelles prises par le secteur pour faire face à la crise sanitaire. Avec ce programme d’investissements, nous jouons pleinement notre rôle dans le financement durable de l’économie », a relevé Florence Lustman, présidente de la FFA, à l’occasion de l’annonce du programme d’investissements.

Ce programme comporte trois volets. Le premier a consisté en un versement de plus de 100 M€ au fonds Nova 2 le 29 mai. Ce fonds est en place depuis 2012 à l’initiative de la Caisse des Dépôts et de la FFA. Il permet d’investir de manière exclusive dans des PME et ETI françaises cotées des secteurs industriels et de services, à l’exception du secteur financier.

Le deuxième volet est destiné à soutenir le secteur touristique à travers une contribution de près de 150  M€. Ce montant sera réparti entre une ou des plateformes de financement participatif et un fonds d’investissement en actions.

Un troisième volet dont les investissements seront réalisés au mois d’octobre est dédié au secteur de la santé au sens large, en vue de soutenir la reprise économique et le redémarrage de l’investissement au sein des entreprises opérant dans ce domaine. Pas moins de 600 M€ viendront alimenter trois nouveaux fonds. Ils  seront utilisés par des entreprises de recherche, de logistique, de services à la santé et des infrastructures, le but étant de contribuer à la souveraineté sanitaire (développement de capacité de production pharmaceutique et de matériel médical en France, financement de start-ups biotechnologiques, etc.).

Les décisions d’investissements seront prises par un comité des investisseurs et un conseil consultatif auquel siégeront des personnalités du secteur de la santé. Des appels d’offres seront lancés pour déterminer les gérants de ces fonds.

A la demande des assureurs, des critères extra-financiers seront pris en compte, par delà le simple fait d’investir, pour arrêter le choix des entreprises qui pourront bénéficier de ce soutien. Par exemple, ces sommes ne pourront être utilisées afin de financer des activités faisant appel au charbon thermique. Plusieurs critères seront analysés dans la mise en œuvre de ce programme en trois temps, comme la création d’emplois, la représentativité féminine dans le management, la relocalisation de la production et l’empreinte carbone.

Geneviève Allaire