Codes courtage

Le webzine de PLANETE CSCA

2 avril 2021

Kiplin : lutter contre la sédentarité par le jeu !

La prévention santé est depuis plusieurs années une préoccupation de premier plan pour les entreprises, une tendance accentuée par la crise liée à l’épidémie de COVID-19. Elles cherchent notamment à lutter contre la sédentarité de leurs collaborateurs, facteur aggravant de nombreuses pathologies. Kiplin développe depuis 2014 des applis destinées à faire bouger en équipes les participants. Vincent Tharreau, son fondateur, revient pour Codes Courtage sur les principes et les atouts de ces dispositifs de plus en plus prisés des acteurs de la prévention.

Kiplin est un acteur reconnu du digital, qui développe des jeux de santé. Sur quels principes reposent-ils ?
Depuis 2014, nous développons des jeux, aujourd’hui avec l’appui d’un comité scientifique de dix experts. Ils fonctionnent sur un même principe : pour jouer, les participants doivent bouger (marcher, courir, pédaler…), munis d’un objet connecté, le plus souvent leur smartphone. C’est leur activité physique qui les fait progresser dans le jeu.
Nous essayons de favoriser le mouvement de manière collective, en équipe, et avec des challenges à relever sur une journée donnée, ou via des quizz, des énigmes à résoudre. Nos opérations restent ludiques. Compagnies d’assurances et mutuelles sont de plus en plus nombreuses à proposer nos dispositifs à leurs entreprises-clientes, car ils répondent à un besoin de fédérer et de partager, de manière ludique, au sein d’un collectif de collaborateurs qui se connaissent ou non.

Quelles tendances récentes observez-vous ?
Nous lançons un jeu par mois environ, dans des univers de type aventures ou missions, pour en augmenter le côté collaboratif, contrairement aux premières années où l’aspect compétition était plus présent. La durée du jeu est également plus longue, de 3 à 6 mois, contre 3 à 4 semaines auparavant.
Nous associons aussi du contenu à nos jeux, via des visios qui nous permettent de mobiliser les joueurs sous de nouvelles formes. Par exemple, dans une entreprise de logistique qui essaie de lutter contre les postures à risques, nous pouvons animer une séance d’échauffement avant de prendre son poste. Pour des collaborateurs en télétravail, nous proposons des séances de détente en fin de journée.
Cette conception globale explique pourquoi de grands acteurs du monde de la santé s’associent à nos jeux : nos produits rencontrent un succès croissant auprès de leurs clients et de leurs collaborateurs. La crise sanitaire renforce le besoin des DRH de trouver de nouveaux moyens de créer du lien et de favoriser le bien-être des salariés.

En dehors de vos relations avec le monde de l’entreprise, quels sont vos autres axes de développement ?
Outre notre investissement dans le domaine de la santé au travail, en lien avec les employeurs, Kiplin est un acteur investi auprès des établissements de santé, pour suivre des patients atteints de maladies comme l’obésité, certains cancers… La santé publique est aujourd’hui un secteur de plus en plus important pour nous. Notre objectif de faire rembourser l’utilisation de Kiplin par la CPAM est en cours de validation. Faire sortir les malades de la sédentarité est un enjeu pour tous les acteurs de la santé, nous sommes ravis que nos jeux puissent y contribuer.
Notre croissance importante et continue nous permet d’être des interlocuteurs crédibles pour les courtiers, les compagnies d’assurance et les mutuelles, avec qui nous échangeons avec une grande régularité. Ainsi, Kiplin est associé dans le programme de prévention Generali Vitality, qui vise à encourager l’activité physique. En bougeant, les salariés des entreprises clientes de Generali en assurance complémentaire santé peuvent être récompensés par des points convertibles en bons d’achat chez un ensemble d’enseignes partenaires.

La carte d’identité de Kiplin
– Naissance en 2014
– Implantation à Nantes (44)
– 25 collaborateurs en 2021
– 50 000 collaborateurs équipés au sein de grands groupes comme de PME
– Dernier-né : l’Odyssée des Lucioles, qui allie activité physique et solidarité

Propos recueillis par Céline MESLIER