L’enquête met en lumière un paradoxe : bien que les Travailleurs Non-Salariés (TNS) aient pleinement conscience de leur vulnérabilité en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès, leur niveau d’équipement en prévoyance reste insuffisant.

En 2025, seuls 45 % des TNS disposent d’un contrat de prévoyance, un chiffre qui stagne depuis l’an dernier. Le revenu demeure un facteur déterminant : 36 % de couverture pour les TNS gagnant moins de 40 000 euros par an, contre 77 % pour ceux dont les revenus dépassent 60 000 euros.

Autre point d’alerte : moins d’un TNS sur deux a bénéficié d’un bilan personnalisé (personnel, professionnel ou patrimonial) avant la souscription de son contrat. Et une fois le contrat en place, il est rarement révisé. Près de la moitié des contrats ouverts depuis plus d’un an n’ont jamais été revus, malgré les évolutions de situation professionnelle ou de rémunération.

Pour Agnès Bruhat, Directrice Générale de MetLife France, ces résultats rappellent l’importance du rôle des intermédiaires : « « Les intermédiaires ont un rôle pédagogique à jouer pour couvrir au mieux cette population de TNS.[…] Pour les aider dans ce sens, MetLife a lancé récemment un tout nouveau parcours de tarification de prévoyance TNS, permettant de faire varier très facilement les devis selon les options et niveaux de couverture. Les distributeurs peuvent ainsi proposer très facilement une couverture personnalisée à leurs clients. »