Les dépenses globales ont crû de 3,27 % au premier semestre. Cette tendance confirme l’inflation modérée observée l’an passé, tout en indiquant une certaine stabilité dans l’évolution des coûts.

Deux secteurs se distinguent nettement :

• Secteur pharmaceutique : les dépenses y grimpent de plus de 6 %, reflétant une consommation accrue de produits de santé, notamment dans le cadre des campagnes de vaccination.
• Auxiliaires médicaux : les soins dispensés par les kinésithérapeutes, orthophonistes et autres professionnels connaissent également une augmentation de plus de 6 %.

Ces fortes évolutions attirent l’attention sur la nécessité de suivre ces postes de près, notamment pour les acteurs de la protection santé.

De fortes disparités selon les territoires

Le rapport souligne des écarts visibles entre les régions. Certaines zones enregistrent des consommations bien plus élevées que d’autres, révélant des inégalités dans l’accès et l’usage des soins. Ces écarts géographiques soulignent l’importance d’une adaptation locale des politiques de santé.

Enjeux pour les acteurs de la santé

L’analyse de ces tendances fait apparaître plusieurs défis opérationnels :

• Il est impératif de surveiller les coûts de la pharmacie et des auxiliaires médicaux pour maîtriser les dépenses.
• Les complémentaires santé doivent renforcer leurs négociations avec les professionnels pour contenir les hausses observées.
• Compte tenu des disparités régionales, les politiques doivent être ajustées localement pour assurer l’équité sur tout le territoire.
• L’évolution actuelle invite à intégrer ces dynamiques dans les prévisions budgétaires et les stratégies commerciales pour 2026.

Pourquoi ce baromètre est stratégique ?

Le baromètre de NoveoCare offre un panorama chiffré précis de la consommation santé à mi‑année. Il met en lumière les phénomènes d’inflation par poste de soins et révèle des divergences régionales qui orientent les prochaines politiques de santé. Pour les mutuelles, assureurs et courtiers, c’est un outil clé pour ajuster leurs offres, mieux cibler les négociations et anticiper les besoins à venir.