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Panorama de l’Actionnariat Salarié 2025 : un dispositif toujours plus plébiscité

L’édition 2025 du Panorama de l’Actionnariat Salarié, publiée par Eres en partenariat avec OpinionWay, confirme l’attrait croissant de ce levier de fidélisation dans les entreprises françaises, qu’elles soient cotées ou non.


16 / 07 / 2025


Dans les PME non cotées, la part du capital détenue par les salariés progresse nettement, avec près de la moitié des entreprises concernées affichant une détention supérieure à 10 %. Pour Mathieu Chauvin, président du groupe Eres, « les entreprises non-cotées qui ont déjà fait le choix de l’actionnariat salarié proposent de plus en plus régulièrement à leurs collaborateurs des opérations leur permettant de prendre part au capital, et deviennent les meilleures ambassadrices du dispositif. Une tendance qui atteste de ses bénéfices réels, indépendamment de la taille de l’entreprise ou de son chiffre d’affaires. »

Du côté du SBF120*, la dynamique est tout aussi forte. En 2024, 43 opérations ont été menées pour un montant record de 4,71 milliards d’euros, portant à 2,4 millions le nombre de salariés actionnaires. « Dans le SBF120, les salariés actionnaires détiennent 74,3 milliards d’euros. Rapporté à l’échelle individuelle, cela représente un investissement moyen équivalent à près de 32 000 euros, soit le prix d’un véhicule neuf de type berline ou un an et demi de salaire au SMIC », souligne Mathieu Chauvin. Le secteur du BTP se distingue particulièrement, représentant à lui seul 25 % du volume total des opérations, avec des entreprises comme Bouygues, Eiffage ou Vinci où les salariés détiennent jusqu’à 11 % du capital.

Au-delà des chiffres, l’actionnariat salarié s’impose comme un véritable levier de politique RH et RSE. Les entreprises qui l’adoptent enregistrent un taux de départ volontaire réduit (8,1 % contre 12,1 % ailleurs) et une ancienneté moyenne plus élevée. « L’ancienneté moyenne dans ces entreprises est sensiblement supérieure : 9,7 ans en moyenne contre 7,2 ans dans les entreprises dotées d’une plus faible culture », observe Mathieu Chauvin.

* Pour rappel, le SBF 120 est un indice boursier de référence de la bourse de Paris. Il regroupe 120 sociétés françaises, dont celles composant le CAC 40.