Le télétravail promu à un bel avenir, selon une étude

Si plusieurs études menées auprès des salariés depuis le confinement ont montré leur engouement pour le télétravail, une autre étude réalisée, entre autres, auprès des dirigeants démontre qu’ils ont aussi une bonne perception de ce mode d’exercice.

Le recours forcé au télétravail durant le confinement semble avoir convaincu les dirigeants sur ses apports, incitant les plus rétifs d’entre eux à revoir leur position, si l’on se reporte aux résultats d’une étude de Deskeo, opérateur de bureaux flexibles. Selon cette enquête*, 81 % des dirigeants considèrent le télétravail comme une vraie tendance de fond qui va s’intensifier à l’avenir. A la question « hors confinement, vos équipes sont-elles plus ou moins productives en télétravail ? », 54 % des dirigeants répondent qu’elles le sont autant, 26 % estiment qu’elles sont « globalement plus productives » et 8 % considèrent même qu’elles sont « beaucoup plus productives ».

La parenthèse du confinement refermée, 17 % des dirigeants seraient prêts à accorder un jour de télétravail par semaine à leurs collaborateurs suffisamment autonomes pour exercer à distance, 49 % leur consentiraient deux jours par semaine, 21 % pencheraient pour trois jours par semaine et respectivement 6 % et 7 % iraient jusqu’à quatre et cinq jours par semaine.

Interrogés sur la proportion de leurs collaborateurs suffisamment autonomes pour télétravailler régulièrement, 31 % des décideurs estiment que la totalité de leur effectif est en mesure de le faire, 29 % jugent que 80 % pourraient suivre ce rythme et 9 % évaluent à la moitié de leur effectif ceux qui pourraient télétravailler. Cependant, une partie des dirigeants semble se trouver démunie face à ce nouveau mode de travail puisque 44 % apprécieraient de participer à une formation en vue de les aider à encadrer leurs collaborateurs à distance.

Lors de la période de déconfinement, le retour au bureau et la nécessaire application des gestes barrières (port du masque, distanciation, etc.) n’ont pas posé de difficultés à 72 % des dirigeants. Si l’on se place du point de vue des managers et des employés, ils sont moins catégoriques : 41 % des employés et 39 % des managers affirment s’être heurtés à des problèmes avec des membres de l’équipe qui ne respectaient pas les mesures barrières contre 28 % des dirigeants. Enfin, 19 % des dirigeants déclarent avoir dû prendre des sanctions à l’égard de collaborateurs qui ne respectaient pas les mesures sanitaires.

Geneviève Allaire

*Enquête réalisée auprès de 2 901 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France et Deskeo, durant la période du 19 au 24 juin 2020. Profils des personnes interrogées : 38 % d’employés, 34 % de managers et 28 % de dirigeants.