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22 septembre 2020

L’apprentissage, mode de formation apprécié par les jeunes qui le suivent

Atlas, l’Opco (opérateur de compétences) intervenant dans 15 branches professionnelles issues de quatre secteurs (assurance, banque, conseil et finance) vient de dévoiler une étude sur l’apprentissage en France* et donne des pistes en vue d’améliorer ce système.

Parmi les alternants interrogés pour cette étude, 37 % exercent dans une TPE et 39 %  sont dans une grande entreprise.  Sur l’ensemble des entreprises accompagnées par Atlas, 12 % comptent au moins un apprenti dans leur effectif. En termes de niveau d’études, plus de 50 % des apprentis relevant d’Atlas suivent une formation qui vise à l’obtention d’un Bac + 5.  Le contrat d’apprentissage achevé, plus de 80 % des apprentis décrochent un emploi et, parmi ceux-ci, 40 % signent un CDI.

Les apprentis ont globalement une bonne opinion de ce mode de formation et y voient trois avantages majeurs : 80 % mettent en avant le fait que la formation soit rémunérée, 76 % considèrent qu’elle facilite l’insertion professionnelle et 69 % estiment que l’apprentissage apporte une expérience concrète. Rien de surprenant, donc, que près de 89 % des apprentis soient prêts à le recommander à leur entourage.

Sur l’ensemble des entreprises ayant intégré des apprentis dans leurs équipes, 69 % font appel à  ce type de main d’œuvre de manière systématique ou régulière. On constate également qu’une fois leur formation achevée, quasiment 42 % de ces jeunes sont recrutés dans l’entreprise où ils ont suivi leur apprentissage.

Les apprentis pointent cependant quelques bémols à ce mode de formation. 27 % indiquent une prise de contact difficile avec l’entreprise et près de 20 % souhaiteraient un plus grand nombre d’offres dans leur domaine. Quant aux entreprises, 45 % perçoivent l’apprentissage comme trop incertain en matière de retour sur investissement et 27 % jugent les aspects administratifs relatifs à l’emploi d’un alternant contraignants, au point de ne pas encourager ce type de collaboration.

Atlas a interrogé les alternants et les entreprises les accueillant sur les axes possibles d’amélioration. Quatre pistes ont été citées : des échanges facilités entre organismes de formation et entreprises, plus d’informations de la part des centres de formation des apprentis (CFA) sur les métiers et leurs services,  une amélioration de la communication sur les aides financières octroyées dans ce cadre et des échanges plus ciblés du CFA avec les apprentis et les entreprises afin de contribuer à donner une image bénéfique de l’apprentissage.

Geneviève Allaire

* Etude réalisée entre mars et juillet 2020 auprès de 3 180 apprentis, 1 711 entreprises et 167 CFA partenaires d’Atlas

 

Les Opco en ordre de marche

Au nombre de 11 à l’échelle nationale, les Opco sont désormais opérationnels après avoir été agréés par le ministère du Travail en avril 2019, en remplacement des 20 Opca (organisme paritaire collecteur agréé). Leur champ d’actions couvre le traitement et le financement de la formation des salariés et celle des contrats d’apprentissage et de formation mais aussi la formation des demandeurs d’emploi, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Ces nouveaux acteurs sont aussi chargés du déploiement du FNE-Formation en vue de faciliter les activités subissant des transformations technologiques et économiques. Autres activités des Opco, la certification, la réalisation d’études,  des actions d’ingénierie et du conseil.

C’est l’Opco Atlas qui est opérationnel pour l’assurance, la banque, le conseil et la finance. Atlas représente 108 000 entreprises et plus d’1,8 million de salariés travaillant sur l’ensemble du territoire métropolitain.