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12 janvier 2017

L’interruption d’activité, en tête des pires craintes des entreprises pour 2017

La dernière édition du Baromètre des Risques d’Allianz, réalisée auprès de 1237 gestionnaires et experts du risque dans 55 pays, montre que cette année les entreprises redoutent surtout les dommages immatériels, l’instabilité du marché et les risques politiques. 
 

Que ce soit au niveau mondial ou au niveau français, c’est toujours l’interruption d’activité qui préoccupe le plus les entreprises, d’autant que celle-ci peut être provoquée par de nombreux facteurs, parfois nouveaux : dommages immatériels et risques incorporels tels que les cyber-incidents et les perturbations liées aux violences politiques, les grèves et les attaques terroristes… Du fait de leur interconnexion désormais quasi généralisée entre elles, les entreprises, ou qu’elles soient dans le monde, se trouvent fragilisées voire menacées dans la continuité de leur activité.
« Si l’interruption d’activité est la principale préoccupation, d’autres incertitudes pèsent sur les entreprises à court terme, comme l’évolution du cadre législatif/gouvernemental et du marché. Les sondés anticipent des changements majeurs », observe Thierry Van Santen, CEO d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) France.
classementprincipauxrisquesentreprisesenfrance2017
Le contexte géopolitique constitue en effet un motif d’inquiétude pour les entreprises. Les incertitudes liées au Brexit, à l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, aux échéances électorales en Europe et, plus largement, au développement de politiques protectionnistes, laissent craindre des pertes financières et des règlementations contraignantes pour le développement de l’activité.   
Les mesures protectionnistes, selon Euler Hermes, filiale d’Allianz, se sont déjà matérialisées par près de 700 nouvelles barrières commerciales par an depuis 2014. 
Ces facteurs induisent une inquiétude sur la volatilité des marchés pour un tiers des sondés, en particulier dans les secteurs de l’aéronautique/défense, des services financiers, du maritime et des transports. Les zones géographiques les plus concernées restent l’Afrique et le Moyen-Orient.  Conséquence : les entreprises vont devoir investir pour tenter de s’adapter à cette nouvelle donne. 
A ce contexte mouvant et préoccupant pour les spécialistes du risque interrogés, s’ajoutent les risques dits « traditionnels », toujours présents dans les esprits : incendies, catastrophes naturelles…