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13 décembre 2021

Generali : Notre culture s’appuie sur une volonté de co-construction

PLANETE CSCA a organisé en avril 2021 un vote auprès de ses adhérents pour désigner leurs compagnies d’assurances de prédilection de l’année 2020. GENERALI se distingue en remportant un nombre très important de trophées, au plan régional comme à l’échelon global. Rencontre avec Jean-Laurent Granier, Président Directeur Général de GENERALI France, pour faire un point sur la stratégie de la compagnie et la place qu’y tient le courtage.

À quels éléments-clés de la relation courtier/compagnie attribuez-vous le succès de GENERALI lors de cette évaluation des porteurs de risques par leurs distributeurs ?

GENERALI est la compagnie la plus multi distribuée en France. Depuis toujours, nous avons la culture de l’ouverture.

Cette culture ne peut que s’appuyer sur une volonté de co-construction. Et, depuis bien longtemps, les courtiers sont pour nous des apporteurs d’affaires essentiels, notamment en assurance de personnes et en assurances des professionnels et des entreprises. Nous ne pourrions pas être préférés si nous ne savions pas établir des relations de confiance avec le courtage. Ainsi, ces deux dernières années qui ont été particulièrement éprouvantes pour notre profession, nos équipes ont su rester présentes sur le terrain et ouvertes au dialogue permanent avec le courtage faisant preuve d’adaptabilité, ce qui a été essentiel pour maintenir cette confiance dans ce contexte si particulier de crise pandémique. Ainsi, pour les questions liées aux garanties Pertes d’exploitation, nous avons voulu mener la campagne d’avenantages dans la concertation.

Nous avons procédé aux réajustements nécessaires sans mettre les courtiers au pied du mur. Nous avons su anticiper très en amont des renouvellements, en dialoguant en permanence et nous avons

Parmi les récompenses que vous avez reçues, y en a-t- il une qui vous touche plus particulièrement ?

Je voudrais d’abord dire que ces multiples étoiles sont l’une des plus belles récompenses qui soient pour toutes les équipes de GENERALI qui œuvrent au quotidien avec le courtage. De plus, ces 9 étoiles sont particulièrement signifiantes à mes yeux alors que nous venons de traverser deux années très difficiles de pandémie où nous avons dû adapter toute notre organisation, faire monter en puissance nos capacités informatiques, organiser le télétravail instantanément pour assumer la continuité de nos activités lors des confinements successifs. Sans doute, ce qui me fait le plus plaisir est d’avoir été désignée comme la compagnie coup de cœur, un prix qui traduit une « note d’humeur générale ».

Nous pouvons être fiers que GENERALI soit une compagnie pris en compte les attentes des courtiers autant qu’il nous a été possible. aimée, ce qui traduit la qualité relationnelle que nous voulons instaurer dans tout ce que nous faisons. Nous avons pour ambition stratégique d’être le partenaire de nos clients et de nos distri- buteurs tout au long de leur vie. Cela suppose de l’empathie, de l’écoute, une volonté de construire sur la durée des relations de confiance créatrices de valeurs partagées. Le prix coup de cœur me semble en résonnance forte avec cette volonté. Au-delà des distinctions qui nous ont été allouées sur nos cœurs de marchés, j’ai été très satisfait des étoiles des meilleurs services de gestion et d’indemnisation. Nous avons fait de gros investissements sur la qualité de service depuis mon arrivée chez GENERALI avec le plan Excellence 2022. C’est une belle récompense que nos efforts soient tangibles pour les courtiers.

Avec 9 étoiles sur 14, notre objectif est d’en avoir autant l’an prochain en gardant le cap de la qualité de service et de l’accompagnement.

En ce dernier trimestre 2021, pouvez-vous déjà établir un bilan de l’année en cours et nous parler de vos enjeux/perspectives pour 2022 ?

Nous avons bien traversé l’exercice 2020 et, même si 2021 n’est pas encore achevé, nos résultats sont bien orientés et nous permettent d’être confiants dans notre capacité à atteindre les objectifs que nous nous étions fixés dans notre plan stratégique Excellence 2022 qui touche à sa fin. Nous avons réussi à la fois à réorienter notre mix en épargne, avec une forte croissance en UC. Nous avons été les premiers à annoncer en 2019 la fin du fonds euro roi dans un contexte de taux proches de zéro. Nous continuons de croître à un rythme soutenu, signe que nous avons su convaincre nos distributeurs et nos clients et nous sommes en train de faire émerger une épargne « nouvelle génération » qui conjugue rentabilité, sens et investissement dans la relance Post Covid. Nous avons su tirer parti du PER dès son lancement en nous appuyant sur le courtage et nous connaissons aussi un retour à une croissance à deux chiffres en IARD, une croissance forte qui n’est pas faite au détriment de notre rentabilité.

Dans la branche des collectives vie d’entreprises, grâce à l’alliance avec Klésia, nous sommes aujourd’hui un acteur majeur avec une offre unique et des équipes commerciales coordonnées. Nous avons investi dans l’avenir de la santé en nous alliant avec des grands groupes référents comme Sanofi, Cap Gemini et Orange au sein de l’entreprise Future 4 care qui sera un accélérateur de start up en santé numérique. Toutes ces avancées sont pour nous très bénéfiques. Quant aux perspectives, nous abordons de concert avec notre Groupe un nouveau plan triennal. Philippe Donnet arrive au terme de son 2e mandat à la tête de GENERALI en ayant su donner une véritable impulsion à notre Groupe, avec des opérations de croissance externe nous permettant de nous renforcer en assurance sur des marchés phares comme l’Italie ou des marchés émergents en Asie, comme la Malaisie mais aussi nous développer dans le domaine de la gestion d’actifs en faisant l’acquisition de sociétés référentes comme Sycomore, l’un des pionniers dans le domaine de l’ISR. Sans dévoiler les grandes orientations du plan stratégique Generali 2024 qui sera présenté le 15 décembre, la Responsabilité Sociale et Environne- mentale sera l’une de nos grandes boussoles pour diriger nos activités alors que le monde n’a jamais été confronté à autant de risques conjugués, au premier rang desquels le changement climatique. En ces temps de COP 26, nous assureurs, avons un rôle majeur à jouer pour mieux prévenir les risques que nos clients auront à affronter, accroître notre capacité à modéliser ces aléas qui changent d’échelle tout en fléchant nos investissements dans des secteurs qui accompagnent la transition énergétique et écologique.

Enfin, quelle est votre vision de l’évolution du courtage dans les années à venir ?

Face à l’émergence des risques tels que le cyber, les risques climatiques ou encore sanitaires, le besoin de conseil et d’accompagnement des clients ira crescendo dans les années à venir. Dans ce contexte, je suis convaincu que les courtiers auront un rôle encore plus prépondérant à jouer dans l’analyse des risques et la recherche des solutions les plus adaptées au profit de leurs clients. Les opportunités offertes par l’utilisation des données afin de mieux appréhender, anticiper et couvrir les risques sera un levier sur lequel le courtage pourra s’appuyer.

Par ailleurs, la crise sanitaire a révélé un besoin de proximité plus grand au sein des territoires. La capacité des courtiers à accompagner leurs clients au plus proche du terrain sera déterminante. Enfin, l’intégration des enjeux de responsabilité sociale et environne- mentale sera aussi, j’en suis convaincu, un marqueur fort de l’évolution de notre industrie. Le prix EnterPRIZE que nous venons de remettre dans 7 pays européens pour récompenser les PME les plus responsables, aux côtés de leurs intermédiaires et notamment de plusieurs courtiers, illustre cette transformation qui sera amenée à se renforcer à l’avenir.

Le mouvement de concentration observé ces dernières années est-il amené à se poursuivre et à s’accélérer ?

La pyramide des âges du courtage, que nous connaissons également dans d’autres réseaux de distribution, implique effectivement que l’on se pose la question de la transmission d’un certain nombre de cabinets. Le mouvement de concentration que nous observons depuis quelques années est un élément de réponse mais ce n’est pas le seul. Nous constatons égale- ment que certains cabinets de courtage se transmettent de génération en génération et nous sommes ravis d’accompagner ces transmissions en accueillant les futurs jeunes courtiers via les parcours de formations dispensés au sein de l’Académie Generali.

Nous constatons enfin que de nouveaux cabinets de courtage se créent chaque année et nous avons à cœur, avec nos inspecteurs commerciaux implantés dans l’ensemble des régions, d’accompagner le développement de ces jeunes courtiers entrepreneurs en leur donnant accès à l’ensemble de nos offres et services.