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19 mai 2017

Changement d’ère chez Generali France

Après avoir été l’objet de rumeurs de rachat et de changements de gouvernance, l’assureur a fini par clarifier la situation. En tout cas pour l’instant.
 

Son nom circulait avec insistance depuis plusieurs mois, le groupe l’a officiellement confirmé : Jean-Laurent Granier succèdera donc à Eric Lombard à la tête de Generali France, le 1er juin prochain. Une arrivée qui apparaît logique aux yeux des observateurs, et qui s’inscrit dans le sillage de celle de Philippe Donnet, ancien d’Axa comme lui, à la tête du groupe italien en mars 2016. Ces prises de fonctions coïncident avec la définition d’un nouveau cadre stratégique. Au niveau groupe, Philippe Donnet avait annoncé l’an dernier la couleur, avec deux axes majeurs : optimisation des réseaux de vente et rationalisation des activités et des marques. Si on attend encore de connaître dans le détail la déclinaison de cette stratégie pour la filiale française à horizon 2019, Eric Lombard a présenté en mars des résultats 2016 en demi-teinte.
 
Activité en baisse et nombreux départs
Generali France a certes poursuivi l’amélioration de sa rentabilité (son ratio combiné est même repassé sous la barre fatidique des 100% en dommages), et affiché un résultat d’exploitation en hausse de 7,6%. Mais l’activité a reculé (-3,75%) et la situation reste problématique en assurance vie. Egalement, plusieurs départs emblématiques ont été enregistrés ces derniers mois, dont ceux des DRH Michel Estimbre et Emmanuel Copin, ou encore celui d’Eric Vaudaine. 

Autant dire que le nouveau PDG de Generali France Jean-Laurent Granier arrive à un moment clé de l’histoire de la filiale française. « L’accélération du redressement opérationnel » de la filiale, sa principale mission selon le PDG du groupe Philippe Donnet, s’annonce d’autant plus cruciale que l’assureur transalpin, habitué aux mélodrames dont le capitalisme italien a le secret, a été l’objet ces derniers mois de rumeurs répétées de rachat, parmi lesquelles l’offre d’Intesa Sanpaolo (premier groupe bancaire italien, qui y voyait de « possibles combinaisons industrielles ») avait d’ailleurs été confirmée, avant d’être abandonnée.